Tourne la Terre
alison_pi
On naît, on meurt
D'un état à l'autre, l'existence s'emmêle d'allégresses et d'ennuis jusqu'à offrir cet impressionnant sentiment du vide tout en ayant un sentiment de grandiosité.
Ces habitudes - corollaires ; dont l'étiologie du problème s'émeut à l'illusion d'une compréhension de l'existence humaine,
sitôt nous enferme dans un original et étrange univers.
On tourne en rond comme notre chère planète et l'on se refaire aux constellations pour trouver une direction.
Cette rengaine habituelle bien trop naturelle du commun des mortels, dès lors définit l'Homme qui vit, pleure rit et meurt.
A chaque instant l'Homme respire à la prospérité.
Conscient de vivre sur terre mais inconscient de la routine universelle, la sentence de mort survient parfois un peu trop vite, où la finitude gravite et raisonne aux hémisphères d'une existence humaine. On se perd.
Quand elle entre en collision avec la vie, la finitude dit adieu aux envies puisqu'elle nous conquit et répond aux besoins de la vie.
Tantôt actif, tantôt passif l'homme change d'état jusqu'à tracer ces limites relativement à l'Autre qui l'imite.
Inconscient de la routine et habitué du vécu, on privilégie le connu à l'inconnu.
L'espace à l'infini / le temps se réduit, cette opposition dresse l'horizon qui se comble de contradictions.
Créant incohérences et incompréhensions,
combien de temps continuera-t-on à tourner en rond sans pour autant se remettre en question.
Combien de temps continuera t-on à graviter autour des repères, telle notre chère demoiselle Terre dans le système solaire
?