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Reflets
almodovaro
Je chante une chanson vide de sens,
Je chante la fièvre de mon essence,
Je perds mon temps à trop courir
Pour des chimères et des désirs
Qui ont la peau dure et bien pire,
Suis maintenant sous leur empire.
Où chercher un peu de douceur ?
Je me débats dans la noirceur
De ce combat les dents serrées,
Comme nos couteaux sont acérés !
L'effroi m'étreint - cet étranger -
Et tout mon monde est dérangé,
Mais je rêve d'une aube argentée
Aux reflets d'amour partagé.
Le 19 janvier 2013