REGARDE

Le ciel étincelant, accompagnant la lune ardente de lumière blanche aveuglante, comme un amoureux fixant sa muse bandante.

J'ai hâte de te voir,
J'ai hâte de ta voix,
J'ai hâte de l'espoir d'enfin atteindre l'apogée de cette amour que je n'ai point vue jusqu'ici.

Là où je suis,
Dans cette pénombre,
dans cette pénombre qui m'avales.
Tu es si belle,
si délicate.

Si délicate que s'en est une délivrance, comme des chaîne que l'on éclate à la masse.

Si précieuse et harmonieuse comme la couleur des oiseaux aux fleurs.
Si gentille et majestueuse que les dieux et déesses en ces cieux.

Je la tiens cette chance,
Je la traque depuis longtemps,
Sous mes aires intangibles qui font de l'œil aux inassouvis d'attentions.

Personne vois cette tension cacher dans mon individualité si fine à voir,
garde aux aveugles qui crois que tout est leur,
ils se feront bien mal quand ils discernerons ce que j'incarne.

Bonne chance aux courageux qui se fracasseront sur le seuil vide et inoccupé d'amour et d'espoir dans le réservoir de liquide sanguin qui me sert à vivre.

Quelle aubaine me diriez vous,
si ils parviennent à percevoir mon essence,
mon âme assécher de tout espoir,
noyer de chagrin ridicule et anodin.

Je vous le souhaite,
Je vous le souhaite d'aimer éperdument,

D'aimer à s'en arracher chaque morceaux de votre tendre chair,

D'aimer à s'en arracher chaque morceaux de votre être,

D'aimer à s'en arracher chaque morceaux de votre cœur en neige.

Vivez cela avec intensité et l'amour vorace qu'il est d'aimer.

Niez jamais d'aimer.

Niez jamais d'aimer.

Niez jamais d'aimer.

Vous êtes sacrer.

Vous êtes sacrer.

Vous êtes sacrer les épris,

Les épris d'un esprit,
qui vous à appris à chérir,
acquérir la compétence de souffrir tout en maintenant l'envie de rire.

J'ai le cœur insipides de mes génocides amoureux,

J'ai le cœur meurtris de mes projets chimériques, 

Je rêve,

Rêvez,

Rêvez,

Je vous en conjure,

Rêvez.