Rémanence

helenac

Rémanences.

Début juin, me revient ta peau

C’est l’alcôve qu’un alcool dévore

Je frissonne au fond d’un patio

jusque toi, m’évapore…

A l’appel des ors décadents

C’est ton sel qui me sait si proche

Je m’arrime au creux de tes flancs

Et m’érafle aux feux de tes roches

Rémanence des étés passés

Qu’on encense la lumière tombée

Début d’isthme et de terre brulot

Ton écorce aux bois nobles manque

Je me perds aux nerfs de ton dos

M’assourdis de nos jeux calanques

Rémanence des étés passés

Pénitences des lumières plombées

Au sortir de tes dérives

Du coton de tes lits offenses

Je caresserai, plaintives

Ces alcôves aux alcools potences

Ces alcôves de rémanence.

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