Renaissance - 01 mars 2012

Ismail Mohamed C.

1

Tout en écoutant ses sonorités venues d'ailleurs

Les yeux rivés sur ses images défilant à l'extérieur

Lentement remontaient à la surface ses songes d'antan

Tandis que le monde autour s'évanouissait maintenant

Je me revois enfant en ces jours de fêtes et de joies

Entouré de ses êtres aimants et qui nous chérissent

Courant de bras en bras sans que les rires ne tarissent

Tandis que les sourires pour nous accueillir se déploient

Toi qui me disais que le cœur est toujours enfant

Si tu me voyais comme j'ai grandi maintenant

Mais bien que tu ne sois plus depuis longtemps

Je sens encore le creux de ces bras d'un autre temps

2

J'essaye toujours de suivre tes pas mais c'est si difficile

Et ton absence rend encore plus ardu l'exercice de mémoire

Tous tes enseignements sont devenus encore plus fragiles

Depuis que le monde ne se soucie plus de nos grimoires

J'ai déjà parcouru quelques étendus mais je n'ai rien entendu

Qui soit de près ou de loin ressemblant à ces belles rimes

Avec lesquelles tu berçais mon enfance loin des grimes

Grâce à eux même dans le silence je me sais défendu

Alors l'enfant de toujours peut s'asseoir sous l'arbre et fermer les yeux

Se laissant bercer par les frémissement d'une brise imaginant les cieux

Peuplés de ces anges qui de leurs ailes éventails précieux

Brassent l'air comme les rêves qui me lient à mes aïeux

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