Rennaissance...

lobley

Renaissance…

 

 

 Comme tout marin à la longue formé,

 

D’abord de la météo s’informait.

 

Direction et force du vent en compte prenait,

 

Sens des courants selon l’heure étudiait,

 

Ces multiples paramètres il gérait.

 

  

La grand-voile il hissait,

 

Un ou deux ris parfois prenait,

 

Génois ou foc établissait,

 

Et les écoutes parfaitement réglées,

 

Le voilier vers le large s’éloignait.

 

  

Au près sensiblement gîté,

 

Route il taillait.

 

Grand largue rapidement filait,

 

Par la vague et le vent poussé.

 

Et le vivant bateau toujours obéissait,

 

Telle une monture enfin apprivoisée.

 

  

Le trait de côte lentement s’estompait,

 

Magie du large alors apparaissait,

 

Formidable émotion maintenant étreignait

 

Le cœur d’enfant dans l’adulte caché…

  

                                                      En souvenir de mon ami François… 

                                                                  

                                                                               G.Belloy           

Signaler ce texte