Renouveau de la poésie française
cdbprod
Depuis ce weekend grâce à la plus blonde de mes amies, j'ai un petit air en tête.
Et pas du moindre s'il vous plaît ! Un bijou de la poésie française. Une étoile dans la pléiade juste à côté des regrets de Du Bellay et de la rose de Ronsard. Oui monsieur pas moins que cela.
Qui ? Et bien Joe Houston pardi ! Alors merci de pas me sortir votre science wikipediesque et de ne pas me parler d'un vague saxophoniste à succès du siècle dernier au Texas. Je vous parle de finesse moi. De finesse et d'érotisme aussi. De douceur... De moiteur... D'amour mais surtout de glamour.
Voyez par vous-même je vous retranscris quelques vers de ce docteur es charme.
"Ce soir j'aimerais lentement te faire jouir et que tu laisses parler ton corps." On sent le pro, il met pas la dose tout de suite, il est dans la contenance, on le sent limite timide même.
"Ma main se hisse entre tes cuisses... Tendrement" deuxième phrase et on sent l'expression de son excitation pointer vers son paroxysme syntaxique.
"Je sens tes mains détacher ma ceinture, sens tu comme ma queue devient dure ?!" BAM, turbo, disait les sardines ! Rime riche ! Ah on fait moins les fières là ?! C'est pas la Javanaise mon poulet ça ! Ça a de la gueule ! C'est quand-même autre chose que les fables de La fontaine !
Allez on va voir si vous pouvez ne serait-ce que tâter la puissance du gars : "Je vais et je viens dans le creux de ta ___, j'aimerais dilater le trou de ton ___" Bon faites gaffe, Joe c'est un pas un vulgaire Brasssens qui ferait rimer fenouil et couille. Joe c'est un peu le ninja de la poésie française : tu le vois pas venir, tu t'attends à une rime et... hé hé !! Y en a pas ! Quand je vous dis que c'est un artiste le gars. Un peintre je dirais même. Et lui il fait pas sa chochotte avec 3 poils au bout d'un bout de bois en reculant d'un pas et en faisant mine de regarder son pouce pour prendre les dimensions... Non, lui c'est le rouleau direct ! Et pour le recul il s'en fout avec ses lunettes noirs de "gosse beau" il y voit nib !
Bon je vous aide avec un indice quand-même : le premier rime avec patate et est le féminin du matou alors que le deuxième rime avec cagoule et est le nom d'un jeu avec un petit cochon (et les 2 peuvent gratter). Splendide hein ? Ah bah je vous avais pas menti. C'est du grand, du lyrique !
Bon je sais pas vous, mais moi, tant de majestuosité ça me file des frissons. J'ai la larme à l’œil et les oreilles qui suintent.
Je vous donne le refrain tout de même afin que vous puissiez le fredonner de concert avec notre ami Joe : "J'aimerais te faire jouir, te sentir sur ma bouche, j'aimerais venir, te cracher dans la bouche"...
Et oui la fracture du tympan était inévitable à ceux qui n'avaient pas pris de précaution, j'avais pourtant prévenu tudieu !
Joe... tu peux pas l'test'.
Encore un grand sensible on dirait. Chouette texte.
· Il y a presque 11 ans ·Marion B