Retour à l'état sauvage.

Christophe Hulé

A la guerre comme à la guerre.

Tout être doué d'instinct s'y prépare avec les moyens qui sont les siens.

On essaie de croire à un monde de bisounours, jusqu'au premier pépin, qui ne tarde jamais .

La vie, surtout professionnelle, vous ramène sur le plancher des vaches, au sens figuré, car les vaches ne font que mâcher et regarder les trains passer.

Des « animaux dénaturés », pas sûr, car nous vivons toujours à l'état de nature, avec ce confort illusoire de la soi-disant « haute » technologie.

Les statuts, les codes, les lois, enfin tout l'arsenal qu'il serait vain et fastidieux de détailler, faut pas décoder non plus.

Eh oui nous sommes en terrain hostile !

Les premières victimes étant les innocents, dont je fais partie hélas, qui croient encore au Père Noël ou je ne sais quel paradis.

Rester à sa place, tel est la devise, même sans vraiment savoir quelle est cette « place » et qui, ou quoi, l'a définie et attribuée.

Misère, tu redeviendras misère, ou un truc approchant.

L'expérience, de guerre lasse, nous apprend qu'à défaut de se fondre dans la médiocrité générale, on ne peut être heureux.

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