rêve et ignorance

Souriceau Super

affres de l'incertitude...

Encore une nuit à te rêver...

Tu es grand, tu es beau. (Et pas seulement dans mes rêves (!))

Cette nuit tu étais bienveillant. Tu partageais mon univers.

Nous étions un "NOUS" et pas simplement la réunion de nos deux corps.

NOUS existions en dehors de nos ébats. Nos yeux se cherchaient et se répondaient.

Depuis la nuit où j'ai osé te dire que je te voulais (physiquement), nous n'échangeons rien que du Sensuel, hormis quelques politesses d'usage.

Et ça me rend folle d'ignorer ce que tu penses de moi, ce que tu penses tout court.

Tu es grand, tu es beau. (Terrible et magnifique réalité).

Je sais que tu es gentil, protecteur, attentif aux autres.

Nous ne parlons plus. (Avons-nous jamais parlé?)

Seuls nos corps et nos sexes fusionnent et c'est merveilleux, foudroyant et terrifiant.

Mais le pire c'est l'après. Que dire? Que faire?

C'est comme si on t'arrachait à moi. Tu pars.

Tu pars et j'ignore si tu reviendras, si tu penseras à moi.

Tu es grand, tu es beau. (Je suis si petite).

Signaler ce texte