Révérence.

Morgane Mulot

Quand j'écris à un homme

Un brin de reproche sous ma plume, c'est comme si tu avais brisée ma glace. Moi qui refuse de prendre racine, tu as délassé mon cœur de bois. Incendié une parcelle de gentillesse refusée.

Et je m'en veux face à cet être de n'avoir que méfiance , mais le cœur est fait ainsi, il ne décèle que les failles et passe sa route sur le reste. Je capitule minutieusement, te laissant un coup d'avance,; juste pour ne pas te fuir trop rapidement.

Mais laissons là les inquiétude, prenons place dans le wagon, grand corps malade, avant-gardiste nous à déjà compté la leçon .

Comme tu le dis la simplicité paye, j'acquiesce à 100% , je refuse intimement de prendre part aux jeux de jalousie ou de phases compliquées . J'ai pas le temps de toute façon le monde lui n'est jamais couché. Je ne peux offrir que de petits moments, si je ne cours pas après l'avenir c'est comme si je perdais mon temps.

Ne t'affoles pas pour les dérivatifs, ils ne sont qu'un rare remède à l'insociabilité, us habituel de tous ces parisiens aux yeux ternes. Je ne veux pas me voir flétrir plus vite que ne le fait déjà la vie. Je ne déraille pas si facilement (tu sens le mauvais jeux de mot) , j'ai vu assez de gladiateur mourir.

Je te tire donc ma révérence simplement pour me faire réfléchir sur des sujets que j'ai depuis un temps abandonné . Le bien, le mal se font offense mais pour ce brin d'inspiration je les laisse lutter.

Cette abondance de mots donnent du fil à retordre à ma raison, ...mail moi plus fort, mail moi encore, épuises moi s'il te plait . 

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