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jeffos-buss
J'ai le temps,
le désespoir fluide
noir comme de l'encre
pour décrire mes ouragans
mes plages de calmes blancs.
Mes errances sont belles
rouillées joliment
sous les larmes, les cris
de mes intempéries.
Un jour elle s'immisce,
peu de chose
un monde parfait
et nos pas se mêlent
commune évidence
on gratte les vernis
en couches désespérés
jusqu'aux cicatrices
de nos corps brassés.
Puis plus rien ne sauve
les apparences, les artifices
simplement nus,
lavés de tout soupçon
on y voit le meilleur le vrai
dans l'âme opposée
découvrir qu'elle plaît.