revivre ...

jeffos-buss

J'ai le temps,

le désespoir fluide 

noir comme de l'encre

pour décrire mes ouragans

mes plages de calmes blancs.

Mes errances sont belles

rouillées joliment 

sous les larmes, les cris

de mes intempéries.


Un jour elle s'immisce,

peu de chose

un monde parfait

et nos pas se mêlent 

commune évidence

on gratte les vernis

en couches désespérés 

jusqu'aux cicatrices 

de nos corps brassés.


Puis plus rien ne sauve 

les apparences, les artifices

simplement nus, 

lavés de tout soupçon

on y voit le meilleur le vrai

dans l'âme opposée

découvrir qu'elle plaît.








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