Rien qu'un encore
Möly
« Dans son regard, j'ai vu….
La force de la nature,
Les montagnes immenses que rien ni personne ne peut déplacer.
Les torrents de rivière se brisant sur les rochers sans se défaire de leur trajectoire
Le vert de la nature, l'oxygène pure, les grands espaces
Tout ça, réuni dans son immense stature.
Dans son regard,
On se perd ou on s'émeut,
Face à ses deux yeux droits et sûrs,
Je me résigne à faiblir, si c'est pour tomber dans ses bras
Je m'y plongerai, sans réfléchir, mon âme à nue
Si c'est pour finir, une nouvelle fois, dans ses draps.
J'ai envie de replonger dans la lassitude de sa voix,
De nager à contre-courant de son accent,
Ne plus avoir pied….
Et tout contre son corps musclé, perdre pied.
Je veux encore, une fois, la douceur de ses lèvres
Et de ses baisers suaves.
L'empreinte qu'il a laissé sur mon corps,
Est d'une douceur froide,
Une brûlure slave.
Moi qui suis, indéniablement, l'inverse
Volubile, passionnée ;
Dans mon regard,
On peut lire mes pensées.
Et sur mon corps, se promener,
Avec volupté.
Je veux revivre ses soupirs, je veux revivre ce désir
Je veux ressentir, encore et encore, ce plaisir
Je veux m'épuiser contre cet amant,
Sans aucune décence.
Je veux combler cette insoutenable absence,
Juste pour un instant, je traverserai les océans,
Pour un dernier peau à peau, s'il le faut
Pour un court mais mémorable moment… »