RIMES CONTRE L’HUMANITÉ

                                              
L’humanité se suicide

Depuis des nuits ensablées
des jours de nuits dévoilées
Par de sombres éphémérides

Des ensemencements d’armes
Ont fait moissonner des larmes
Tout n’est que champs de bataille
Ruines,et revers de médaille

Le mal anime l’animal
L’homme-soufre,au cœur-funérailles
Se parquant,tel du bétail
Dans son enclos abyssal

Rimes contre l’humanité
Qu’une Ombre vile éclabousse
De son encre-fatalité
De lunes pâles et de lunes rousses

Les âmes tombent,tel un coup’ret
Sous le poids des brumes fécondes
Vingt et un grammes de secondes
Envolés,à un ciel près

Que d’injustices enrichis
Que de justices appauvris
De justices à deux vitesses,
Saisit à l’emporte-pièce

Rimes de guerre et rimes sociales
Rimes passionnelles et morales
Qui pourtant,ne rime à rien
Comme l’histoire d’un peuple aryen

Rimes contre l’humanité
Qu’une Ombre vile éclabousse
De son encre-fatalité
De lunes pâles et de lunes rousses

Soleil qui pleure de ses pluies
Qui tombent dru,tant jour que nuit
Que l’on éclipse de nuages
A l’horizon des présages

Nombre de cœurs sont au nord
Enfouis,sous de glaces antiques
Cœurs de banquise,antarticques.
Froid et glacial,comme la mort

Rimes contre l’humanité
Qu’une Ombre vile éclabousse
De son encre-fatalité
De lunes pâles et de lunes rousses