Romance et hypothèses
yaourtvert
Quand la nuit tu t'installes au creux de mes songes,
Quand le jour tu habites constamment mes pensées,
Alors tu n'es qu'une chimère, ce manque me ronge,
Lentement, une certaine douleur, agacée.
Pourrait-on se détruire sous le feu de la passion ?
S'il m'en vient à mourir que ferais-tu de mon nom ?
Le cacherais-tu de tes yeux, pour ne pas rallumer la flamme,
Pour ne pas re-souffrir et faire vivement couler tes larmes ?
Te retournerais-tu pour apercevoir mon image ?
Perdu, dans cette illusion, me regarder, me sourire,
M'aimer et serrer dans tes bras ce qu'il reste, un nuage
Regretter enfin, de devoir me regarder partir.
Quand la nuit tu t'installes au creux de mon lit,
Quand le jour tes doigts effleurent mon dos,
Alors tu n'es plus que tout, mon cœur, ma vie,
Amoureusement, ton souffle sur ma peau.