Rose des sables

k-lame

Il y a eu des quantités d'automnes perdus,des tonnes d’entités croisées jamais revues.Des lendemains cuisants sans leurs soirées enivrées,Orphelins pleurant sur leurs solitudes soulés.Des tentatives de paix quand l'ennemi manquait l ' appelJ espérais voir tomber la grâce des nues, seule, dans l 'arène.Sous la dentelle, le lichen des lits sans rivières, délices ordinaires,dévorait l'hymen, épris d un désir calcaire.Il y a eu des calques et des clones, décalcomanie du même homme,d'un même calibre mais combien de tête à l 'hydre?Des talismans, attirails sans talent antalgique, atterris dans le tiroir.Métallique leurs gouts, n atténue pas la mémoire.Des clefs de voute dévouées à des murs porteurs en ruines et les flamants roses envahissent la bâtisse en guise de signe.Il y a eu …Des élancées funestes, funambules embrassant le sol,météorites sans filet, des brasiers imbibés d' alcool.Le goût de l'échec , la stratégie de la chute,des pièces maitresse livrées au pièges de l'ivresse du tumulteSur la corde raide, à même les corps de rève, des ébats.Ma gazelle et ses cornes se débattent à terre, les quatre pattes en l air. A t-elle atteins désormais des années d 'astreinte telles,qu'elle a vu s'éteindre l' étoile dans les coulisses du septième ciel_?Il y a eu des boues lacrymales, le mal s'écrie, déplore l arrivée en trombes de la saison des pluies,Ses jambes tremblotantes tentent de fuir le glissement de tes reinsMais  des coulées d' argile blanche vers tes hanches prennent le chemin.Malmènent les parois, atteignent les reliefs,et parfois mène l’érotisme jusqu'à l'érosion pelvienne.Il y a eu les os iliaques et leurs odyssées,On prédisait que la roche céderait,laisserait place à la mère d'ici la fin de l'été.Mais il y a eu... Il y a eu...Des secousses sismiques, secondes cyniques sans recours,où les entrailles rattrapent au vol, ravalent les beaux jours,où tombent les façades, où s' effacent  les contours,une image d’Épinal qui s'écaille bectée par les vautours.Parler dans le vide, seule, entre les bris de verre et les débris d'une vie.Des bribes de soi, soit disant solides, déchiquetéedevant la mort demeure des fibres qui s'etiolent,fébriles on demande aux fées qu elles nous filent un peu de gniole.Il y a eu à nos corps défendant bon nombres de raflesà la source un fruit défendu et le bonheur en geôle.Sérigraphie épithéliale, cellules porteuses d'un même épitaphe Dans ces déserts affectifs, danser des heures rend folle.

Il y a eu des quantités d'automnes perdus,
des tonnes d’entités croisées jamais revues.
Des lendemains cuisants sans leurs soirées enivrées,
Orphelins pleurant sur leurs solitudes soulés.

Des tentatives de paix quand l'ennemi manquait à l ' appel
J espérais voir tomber la grâce des nues, seule, dans l 'arène.
Sous la dentelle, le lichen des lits sans rivières,
délices ordinaires,dévorait l'hymen, épris d un désir calcaire.

Il y a eu des calques et des clones, décalcomanie du même homme,
d'un même calibre mais combien de tête à l 'hydre?
Des talismans, attirails sans talent antalgique, atterris dans le tiroir.
Métallique, leur gout n atténue pas la mémoire.

Des clefs de voute dévouées à des murs porteurs en ruines 
et les flamants roses envahissent la bâtisse en guise de signe.


Il y a eu …
Des élancées funestes, funambules embrassant le sol,
météorites sans filet, des brasiers imbibés d' alcool.
Le goût de l'échec , la stratégie de la chute,
des pièces maitresse livrées au pièges de l'ivresse du tumulte.

Sur la corde raide, à même les corps de rève, des ébats.
Ma gazelle et ses cornes se débattent à terre, les quatre pattes en l air. 

A t-elle atteins désormais des années d 'astreinte telles,
qu'elle a vu s'éteindre l' étoile dans les coulisses du septième ciel ?

Il y a eu des boues lacrymales, le mal s'écrie, 
déplore l arrivée en trombes de la saison des pluies.

Ses jambes tremblotantes tentent de fuir le glissement de tes reins,
mais  des coulées d' argile blanche vers tes hanches prennent le chemin,
malmènent les parois, atteignent les reliefs,
et parfois mène l’érotisme jusqu'à l'érosion pelvienne.

Il y a eu les os iliaques et leurs odyssées,
On prédisait que la roche céderait,laisserait place à la mère d'ici la fin de l'été.
Mais il y a eu... Il y a eu...


Des secousses sismiques, secondes cyniques sans recours,
où les entrailles rattrapent au vol, ravalent les beaux jours,
où tombent les façades, où s' effacent  les contours,
une image d’Épinal qui s'écaille bectée par les vautours.

Parler dans le vide, seule, entre les bris de verre et les débris d'une vie.
Des bribes de soi, soit disant solides, déchiquetées
devant la mort demeurent des fibres qui s'etiolent,
fébrile on demande aux fées qu elles nous filent un peu de gniole.

Il y a eu à nos corps défendant bon nombres de rafles
à la source un fruit défendu et le bonheur en geôle.
Sérigraphie épithéliale, cellules porteuses d'un même épitaphe:

Dans ces déserts affectifs, danser des heures rend folle.

Signaler ce texte