Roses

Ô divines roses des bois, rouges bordeaux,

remplissant d'une joie les tristes badauds.

Ta vision n'est que pureté, simple beauté,

tes pétales si soyeux embaument l'été.

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Sous ce fragile aspect se cache un monstre,

fleur d'orgueil non de passion, elle n'est que ronces.

épines diaboliques et piquants déments,

arrachant le sang et le temps filant souvent.

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Les heures s'égrènent au fil des nombreux pétales,

tombent tombent toujours à n'en rester plus qu'un.

Un dernier, synonyme d'espoir, d'étoiles...

Ce doux baiser dont tu rêves dans le lointain.

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Retrouver ton humanité, ton intégrité,

celles que tu chérissais tant dans ton idiotie.

Depuis tu as bien appris : l'amour et la vie !

Tu es plus humain que tu ne l'as jamais été...

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Tu as peut-être perdu des choses mais tu as mieux,

ce que je considère comme un présent de Dieu.

L'amour de ta vie à chaque instant là pour toi.

Sans cesse à toujours te chérir où que tu sois.