Route.

Cieux bleus métalliques, nuages albâtre omniprésents,

Roulant dans le sombre,

Clignotements disparates,

Milliers de tours sombres, par ici on les appelle arbres,

Collines et épis, barrières de fibres mortes s'élançant en quête d'eau.

Îlots de lumière dans cette mer sombre, à ma droite

Route se substitue au rapidement l'horizon.

En haut, au loin, l'espérance est sombre, mais en bas il n'y en a pas.

De passé, d'arriéré. De futur ? Un présent sans fin, nous ne vivons que ça. Le futur est abstrait, imaginé : nous ne le vivons jamais.

Plate, route infinie : nous ne faisons que l'abandonner , sauter par dessus les bas-côtés et essayer d'atteindre un de ces lointains îlots.