Rue Bernard Palissy

Alain Mathieu

Si ta persuasion à m'aimer
Arrive à me faire apprécier
Cette existence éphémère,sanguinaire,
J'abaisserai mon chapeau douce mère
Au pied de tes bas

Si ton regard continue de me transpercer
De nostalgie,de larmes désordonnées,
Je persisterai,mes yeux plissés face au vent,
Ma cervelle bouillonnante et fredonnant
L'air de Fréhel

Si tes petits bras,finissent avec peine
A me construire barricades du mot haine,
Je t'applaudirai trempé de force,
D'amour,de solitude bien féroce,
De baises mouillées

Et dans un coin de ma chambre,
J'attendrai que tu me bordes,
Ma petite mère.


A.Mathieu

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