Rue des arts tristes

   Trop de.

Pères sans la mère

d'enfants qui se retrouvent ras de terre

qui changent de tanière

papa ramène les dernieres Nike air.

    Trop de 

pères qui frappent la mère

d'enfants qui se soulent et fleurtent avec le ciel

qui pleurent tard sous le feu éteint des néons

comme léon s'enfuit pour éviter les questions.

    Trop de

bastons à la récré

car Marion est bien tréssée

sa maman n'est pas stressée

la maitresse est dépassée.

    Trop de 

femmes épicées d'éracinées

comprend plus ce gamin à trois bandes 

aux yeux qui pétilles devant la console

comprend plus ce gamin qui en bande,

réve de déboucher cette boisson qui pétille et console.

    Trop de

constructions élevées 

de la haut la misére n'est que grain de beauté

tout parait bien dessiné, dans ce filet tout emmelé

de la haut je saute, sur leurs politiques en béton armé.

    En bas

on vie on meurt 

on ne croit plus en rien mais on survit

on pense à ce train que l'on croise tout les jours

jusqu'à ce jour où l'on croisera sa route

pour finir sur un lit de fleurs 

telle une carresse d'automne cet arbre qui pleure

vient lécher le froid de la derniére demeure.                     

    En bas

on rit on pleure

on croit au bonheur quand on lui donne un prénom

le temps file à mesure que l'enfant grandit 

la peau ride à mesure que l'âme s'enrichie

      trop                                                                                 d'âmes perdues à l'heure du JT

pendant qu'eux s'enrichissent.

    Excuses mon art triste

j'suis pas un artiste

trop de pensées anonymes me rendent triste.

     Excuses moi bébé

ce week end je fais escale à des milliers de Km

marre de ces rats qui me fatiguent le monde et trop rapide.

je pars faire du rafting avec mes frères de vie.

     Excuses moi bébé

ce week-end je voudrais rester en mode famille simpson

écouter les cloches qui sonnent et me foutre de la mode

écouter ces enfants qui hurlent et qui sautent à la corde.

     Excuses moi bébé

ce soir j'veux faire dodo, du tricot

où bien j'danse avec les mots

toi fais du vélo vas au bistrot

moi je reste cool sur les flots.

     Excuses moi bébé

Je reste stone le monde est stone 

en tout cas mon cerveau l'est

mon cervelet est déjà dans la danse.

Viens mon ami entre dans la danse et tanpis

viens mon ami on se moque des on dit

viens mon ami , chutttt écoutes bien, cette fois c'est fini !!!

                                                               julien delavallade