Rupture à vide

adamant-st-exhume

Certaines te dégagent en te le disant en face,
D'autre t'envoient un message et manque de classe,
Et encore d'autre se tirent et te laisse en place,
Ce que tu ressens c'est de la peine,
La peine de mort elle a donné son avis,
A mon avis tu penses avoir raté ta vie,
Vider ton cœur et ton âme bouffé d'envie,
En vie tu es pourtant mais l'amour est fini.


Je regarde ma main pour voir l'homme que je suis,
Je regarde mes yeux pour voir la tristesse que je fuis,
Fini de prendre le large avec elle,
De continuer ces épopées en regardant le ciel,
Se dire que l'amour est éternel,
Et maintenant vois-tu comment c'est cruel ?
Pourtant tu vois dans ces rues des couples à la pelle,
Toi, tu vois les souvenirs de ces parcelles,
Ces parcelles de moments de plaisirs,
Qui te font tant souffrir tu perds ton sourire.


Tu te morfonds dans tes esclandres tu penses à te pendre,
Et tu t'écoules dans ces méandres de cendres,
A te bruler ta peau tu te calcines ton cœur qui tremble,
Sous les effets de cachetons, tu vois la vie défiler avec dégout,
Tu perds tes goûts, tes repères, ton équilibre, tes sous,
Ton regard vide saute dans un puits de désespoir,
Tu broies du noir, tu sors seul le soir, tu perds espoir,
Certains boivent pour oublier,
D'autre s'enterre, il y en à qui se font la  guerre,
Pour retrouver son ange qui éclaire,
Les tempêtes du monde funéraire,
Les séismes du sang dans les artères,
Les frénésies d'une tornade dans la colère,
Et l'ombre de l'écorchure des repères.


On ne se demande plus ce que l'on perd,
Mais ce que l'on a encore,
Des regrets, des remords, du vide dans ton corps,
L'enchantement de l'esprit a disparu,
Tu as l'impression d'avoir tout perdu,
Tu te dis que tout est foutu,
Que dans la brume du monde tu ne retrouveras pas l'or que tu as perdu,
Reprendre quelqu'un d'autre tu en es incapable,
Depuis que tu as passé la bague au diable,
Le bonheur ne revient que dans un gout exécrable,
Et que la vie ne plus être agréable.


Tu es seul et tu ne sais pas comment reprendre,
L'amour que l'on t'a volé,
Revoir d'autre filles, ou ? Et comment ?
Comment en trouver rien qu'une ?
Comment ne plus y laisser de plume ?
Même l'histoire d'une nuit s'enfuit dans la fume,
Ton assurance et partie dans l'écume,
De l'océan de la dépression, dans le torrent de tes émotions,
Et le vent des répercutions, dans le sinistre des explosions,
Puis dans l'amour des crémations des cœurs meurtris,
Au fin fond de l'abîme des expressions. 


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