Compassion mal avisée
sensibilité flagellatrice
émotions compromise
j ai misé sur la « vie »
et
J ai fumé la vie sans penser qu elle me consumait
m' as consommée comme une pute dans un lit
une lutte auquel s adonner
j ai grillé ma tête alitée dans ma médiocrité
oubliant que le monde avançait
une ronde à devancer
tout ce ce temps à rattraper
de sommeil haletant
au réveil de l éternité
j ai fumé la vie vissée dans mon impunité
sans penser qu' elle me bruler
au nom de la liberté j ai vécut et perdue mon intégrité
oublié pourquoi
au son de quelle loi
puis, irritées, les cicatrices se creusent
l immensité, cette matrice, affreuse
comme une pluie salée sur un grand brulé
comme le venin d' un devin
je suis la victime de ma propre intégrité
je suis la cicatrice humaine
hymne tissé de contrariété
et dans la roche je creuse vos fontaines amochée par la haine
j ai allumé la mèche elle m a explosé dans les mains
y a creusé sa crèche et strié son destin
mutilé mon visage
une utilité envisageable
souffrance invisible
offenses imperceptible
montrer au monde que l on souffre
et gêner
immonde comme née dans du souffre
et se développer
recevoir du ciel
abondants invisibles et intolérables
certains dons immatériels
une bible en sable
car même en la foulant
vous gênera pas ces propos incessant
excluant de tout son long
ceux qui la pousse vers le fond