Salomé
odeanox
Et je t'attacherai, et je t'écorcherai, et tu ne formeras plus qu'un amas de chair.
Il sera bon de te tordre, de voir dans tes yeux les SOS et les supplications.
L'amour parles-tu, l'amour ne remplace satisfaction de tes boyaux rampants.
L'amour plus grand quand je goberai ton cœur encore pleurnichant.
L'amour immense quand je lécherai mes doigts comblés d'hémoglobine.
Il est si simple, si touchant de détruire son idéal, afin qu'il nous appartienne, afin que de l'intérieur nous soyons proches, jusqu'en presque fusion - toi en moi, tes atomes gonflant les miens.
Et ta cervelle, amoureuse, que j'aspirerai comme un grand verre de limonade, sucrée, onctueuse, délicate, immense et tremblante, la plus belle émotion venue de ton âme.
Et ton visage entre mes mains, contre ma peau, avec lequel j'entamerai danse, notre ultime danse, ta moelle épinière crinoline et testament.