Salut mes p'tits loups
Kanon Gemini
Salut mes p'tits loups. Aujourd'hui, pas d'édito sur l'actualité ou de chronique sur mon quotidien. Juste plusieurs annonces concernant cette page. Pour les quelques lecteurs qui se sont perdus sur mon Welovewords, je vais continuer mes éditos au rythme de deux par semaine, idéalement le mardi, pour l'actualité du week-end, et le vendredi, pour celle de la semaine. Mais, ce n'est pas la seule chose que je voulais mettre en avant. Chaque mercredi, je mettrai en ligne un chapitre du roman que je suis entrain d'essayer d'écrire, un peu sur le modèle des mangaka qui maintiennent une certaine émulation avec une production hebdomadaire.
Je vais donc commencer avec du policier. Pourquoi ce style ? Aucune idée, c'est le premier qui m'est venu. L'idée d'un personnage récurent me semble sympa aussi. Alors, pour être tout à fait honnête, ça ne sera pas du policier pur, mais teinté d'humour (beaucoup) et de cul (un peu). L'idée est que la lecture soit aisée, rapide et vous déclenche éventuellement un sourire ou encore mieux, vous donne envie de revenir le mercredi suivant.
J'en profite donc pour introduire rapidement mon pote imaginaire qui viendra vous tenir chaud cet hiver. Sa mère, Mme Cache, lui a donné le prénom de Johnny, comme Johnny Halliday et Johnny Cash, ses idoles. Issu d'une conception douteuse, selon lui, il a été élevé uniquement par sa mère. A l'adolescence, en pleine euphorie de Beverly Hills, son côté timide renfermé et son prénom ont fait de lui un solitaire. Heureusement, sa mère avait les contacts nécessaires pour reposer son poignet et qu'il devienne un homme. Après une courte carrière dans la police, abrégée par les bœufs carottes, il se retrouve au chômage, à habiter deux étages sous sa mère, dans un HLM de Sarcelles. Finalement, il trouve sa voie suite à une soirée avec elle : détective privé. Aujourd'hui, âgé d'une quarantaine bedonnante et dégarnie suite à l'abus de junk food et de Jack Daniel, celui qui s'est rebaptisé John tente de résoudre les affaires que les clients lui confient. Et sa seule devise est : si le client est roi, l'argent est dieu.
Évidemment, au fur et à mesure de ses aventures, vous en apprendrez un peu plus sur lui (et moi aussi) et, selon vos retours, il continuera à vous raconter ses aventures tel un vieux loup de mer au comptoir d'un PMU à Strasbourg.
J'en profite pour vous remercier de vos retours via Welovewords ou les réseaux sociaux qui font toujours du bien et me motivent à continuer à me coltiner l'actualité, en m'enfilant bourbon et antidépresseurs, et à continuer d'essayer d'en faire une interprétation comme un cri d'alarme de l'ornière dans laquelle notre pays est entrain de sombrer.
Bisous à tous