Sans issue
Victor Khagan
La réalité s’effrite et sombre
Sombre sous moi
Si je marche encore droit
Parmi les ombres
De vos visages sanguinolents et lointains
C’est par habitude d’un rêve ancien
Au temps d’une insécurité tranquille
Mais la nuit ne s’éteint plus
Que par élancements euphoriques:
Ma vérité est d’être ivre tous les jours
D’un doute de vie qui pèse trop mes épaules
J’ai du mal à supporter sa beauté
Sa laideur… L’amour que j’en ai
Me déchire et m’écrase
Et la nécessité, petit à petit
Voudrait m’y rendre sourd.
(de Tangakamanu - Octopus édit)