Sans titre

Alice Pervilhac

J’ai le corps qui s’enflamme, en manque de ces frôlements plus incendiaires encore que les flammes de l’enfer.

Je rêve à tes caresses, je fantasme de ton corps, je veux tes lèvres, tes mains, bien plus encore…

Je revis chaque baiser, nous revois enlacés ; je pense au rythme de notre étreinte, ma peau est pleine de tes empreintes.

Je vend mon âme au diable pour un instant de luxure, je renie tous mes dieux et plie sous ta censure.

Je suis esclave de mes ardeurs, de tes désirs, de notre union, prête à t’accueillir jusqu’à saturation,

Droguée jusqu’aux yeux, shootée par notre osmose, la nuit me verra t’aimer jusqu’à notre overdose…

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