Sauvage génération

Jean Claude Blanc

écrit en 2017, 3 ans après même situation, gilets jaunes virus en plus

    Sauvage génération

On sent monter l'orage, la rage dans les cités

Et même en nos campagnes, on vote pour les extrêmes

La France à la dérive, plus guère gouvernée

Les sauvages se déchirent, la mode est à la haine

Nos belles régions tranquilles, font plus autorité

Finie la différence, blanc, noir, basané

 

Dans nos quartiers paisibles, jadis solidaires

Des hordes d'imbéciles jouent à se faire la guerre

Sans doute pour se venger, du sort qu'on leur a fait

Sans un sou de jugeote, jeunesse abandonnée

L'Etat va à vau l'eau, impuissant désormais

Erige des interdits, de lois et des décrets

Se sert de sa police, pour défendre la Nation

Hélas pas armée, et même pas légions

 

On traite pas la cause, seulement les effets

De ce malaise social qui touche les plus fragiles

N'ayant d'autre solution, que dans les rues défiler

Sachant que les français, peuple de braves gens dociles

 

Mais les plus dure à cuire, se cachent parmi la foule

N'hésitent pas à flinguer, tellement ils perdent la boule

Quitte à tuer leur prochain, pour son porte-monnaie

Pourtant de bonne famille, la même identité

 

Comment encore se fier, aux doctes incantations

Des élus pour des prunes, Elysée, Matignon

Promesses non tenues, pour les pauvres, quelle insulte

Ne faut pas s'étonner, qu'ils s'adonnent à leur culte

Se jettent dans les bras, hélas par désespoir

De leurs dieux sauveurs, qui n'attendent que çà

Les convertir heureux, en faisant bande à part

J'en passe et des horreurs, des partisans d'Allah

 

Citoyen égaré, ne va même plus voter

Ados, souvent naïfs, se font embrigader

Certains, les plus cruels dans la perversité

Massacre à tour de bras, et crament les forces de l'ordre

Facile me direz-vous, pas le droit de riposte…

 

Alors gosses perdus, se vouent aux religions

Aux idoles de plâtre qui ne font qu'illusion

Le mimétisme aidant, se prennent pour Guevara

Autre genre de guérilla, avec la burka…

 

Sans doute pour la plupart, des gus bien allumés

Qu'ont rien dans la cervelle, simples exécuteurs

Ayant pour référence, violences à la télé

Le tube cato…dique, c'est la voie du Seigneur…

Y'a quelques années de ça, on croyait impossible

Qu'on devrait se frotter à ces enfants terribles

Prévoir, anticiper, timide le Pouvoir

Députés, sénateurs, ont un train de retard

Furibards mais froussards, pas glorieux pour l'Histoire

 

La vermine se faufile dans les moindres ruelles

Ces zones de non droit, où ils ont la vie belle

Cette fois la France a peur, (même sans Roger Gicquel)

Se faire voler son sac, juste qu'un fait divers

Surtout portez plus plainte, les flics, autre chose à faire…

 

Lentement mais sûrement, notre pays se gangrène

Alors la faute à qui…à personne comme toujours

On lance à l'assaut, quelques CRS en peine

Pour nous débarrasser, de ces sombres phénomènes

Si bien que l'on éprouve pour eux, un fol amour

 

Mohamed mon pote, qui lis entre mes lignes

Te casse pas la tête, m'adresse qu'aux fripouilles

La théorie des races, moi, je m'en bats les couilles

Hélas la canaille, ne porte pas d'insigne

 

Elle n'a pas de nom, cette Terre pour les humains

Ni de couleur de peau, (musulmans ou chrétiens)

Alors en profitent les bandes d'assassins

Veulent que porter atteinte, à notre souveraineté

Mais ne faut tomber dans l'ordre, l'autorité

Fidèle à sa mosquée, risque dans faire les frais

 

Milliers de fichés S, en clandestinité

Même pas condamnés, tout juste surveillés

Obéissant aux lois, nous autres civilisés

Alors c'est un dilemme, faut-il les enfermer

Ou les laisser courir, quitte à le regretter…

 

Ne sont qu'une poignée, à foutre la pagaille

Mais faut les réprimer, y va de notre liberté

Celle d'aller venir, sans crainte qu'ils nous assaillent

Hélas « l'état d'urgence », ce n'est qu'un feu de paille 

Mieux vaut l'éducation et la scolarité

 

On n'a pas vu venir, ce péril en Europe

Peut-être trop gâtés, peut-être misanthropes

Déjà les guerres d'Orient viennent frapper à nos portes

Message avant-coureur, qui reste lettre morte

 

Alors on bat notre coulpe, hélas bien trop tard

C'est nous qu'avons fait naitre ces monstres salopards

Djihadistes, mon œil, que blagues de comptoir

Eux-mêmes réactionnaires, par nature barbares

Encore un coup de gueule, malheureusement pour rien

Ont la folie du sang, tous ces petits vauriens

Des gosses souvent mineurs, qu'on ne peut arrêter

Pour eux, simples excuses, pas doués pour vivre en paix

Invoquant tous leurs dieux, ces Etres qu'ils disent suprêmes

Facile se dédouaner, alors qu'ils se démènent

Se jouer de nos règlements, de notre constitution

Celle-ci tellement usée, qu'elle ne fait plus raison

  

Sauvage génération, ce n'est pas une offense

Il faut l'interpréter, avec un peu de bon sens

En fait nos gamins, soumis à leur destin

Qu'on leur a légué, par de quoi faire les malins…

 

Par bonheur s'en sortent, les plus avantagés

Issus de bonne lignée, et de souche français…

Bien sûr à bonne école de la laïcité

Et par-dessus le marché, classe moyenne aisée

 

On tend à mélanger, les dingues et islamistes

Tous considérés fêlés obscurantistes

Comme seuls boucs émissaires, émigrés, étrangers

Selon les pauvres d'esprit, remplis de préjugés

 

Que cela nous plaise ou non, plupart sont français

Des hommes comme vous et moi, qui n'ont aucun casier

C'est là que le bât blesse, le Ciel s'est trompé

Créer à son image des Etres plus que parfaits

 

Ne fais qu'interpréter les leçons de la Bible

Et celles du Coran, concurrentes mais risibles

Ne cherchons pas plus loin, d'autres explications

Ils sont tout près de nous, ces gosses trublions

 

Ne tapons pas trop fort, sur ces mômes vampires

Qui se font leur djihad, dans nos villes qui expirent

C'est pas les pardonner, mais ils prévoient le pire

Possédés par la hargne, n'ayant aucun avenir  

 

Les plus faibles d'entre eux, s'en remettent à leurs dieux

Veulent mourir en héros, leur seule prétention

Fréquentent pas les imams, ces prophètes trop pieux

N'écoutent que mauvais conseils, des trafiquants de pognons    

 

Quelle contradiction, pour ces croyants bizarres

Ils vendent de la drogue, et fument des pétards   

Aiment pas être dérangés, dans leur petit commerce

Coursés par la police, alors leur déversent

Des pierres, des bombinettes, pour les faire déguerpir

Je sais cher Mohamed, ça te fais pas marrer

Eternel accusé, l'arabe trop bronzé         JC Blanc  octobre 2016  (mise

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