Scène d'amour au féminin

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A peine arrivées chez elles, elle me servit une coupe de champagne et me fit monter dans sa chambre. Peu de paroles échangées, juste des regards suggestifs et des sourires complices. Nous savions l’une comme l’autre pourquoi nous étions réunies ici toutes les deux, aucun mystère sur l’objectif de notre présence dans cette pièce à haute température. La couleur avait été annoncée dès le départ alors même que nous n’étions que de parfaites inconnues. Les mots n’avaient donc plus aucune espèce d’importance à cet instant précis. Elle me fit assoir sur son lit King Size habillé de draps blancs finement brodés, en me tenant les épaules et commença à me déshabiller en m’embrassant fiévreusement. Je la sentais sûre d’elle, impatiente. Sa prise d’initiative m’excita. Ses mains étaient délicates, ses gestes sensuels. A chaque fois que ses doigts brûlants et agiles me frôlaient, mon cœur se mettait à battre à vive allure et ma respiration s’accélérait. Je la trouvais magnifique, voluptueuse. Son côté « je prends les choses en main » me plaisait et me rassurait. J’étais en effet la proie idéale, soumise à son empressement. Elle se dénuda entièrement, face à moi, sans une once de timidité. Ses yeux exploraient ma silhouette dans les moindres détails. Elle s’approcha de mon visage pour me susurrer à l’oreille « j’ai très envie de te faire l’amour, tu es très belle ». Sa peau hâlée et soyeuse sentait le lait corporel mélangé avec finesse et légèreté à son parfum enivrant. Exquise saveur qui, associée aux effets de l’alcool, me fit tourner la tête. Elle me fit basculer en arrière et déboutonna mon jean, le faisant glisser le long de mes jambes. Elle me caressa les cuisses, les hanches, et finit par enlever le dernier petit bout de tissu qui recouvrait encore mon intimité. Elle s’allongea sur moi, passa sa langue sur mes lèvres et commença à se frotter langoureusement contre mon corps moite. Apparemment je n’étais pas la seule à être émoustillée … Je pouvais sentir son sexe humide effectuer des vas et viens sur ma cuisse et embrasser ma peau. Puis, son mouvement de bassin s’arrêta soudain. Pendant que ses mains se promenaient un peu partout sur mon corps, encourageant quelques frissons, sa bouche pulpeuse me couvrait de baisers tendres et chauds. Toutes les parties de mon anatomie étaient en émoi. Elle m’embrassait le cou, mordillait mes tétons durcis, puis son attention se concentra sur mon ventre avant de glisser entre mes jambes. J’étais prête à explosée, submergée par le désir. Mes yeux étaient clos. Je gémissais discrètement en cramponnant ses draps en soie. Je sentais sa langue me pénétrer et s’amuser avec mon clitoris. Elle l’embrassait, l’aspirait, le titillait, le léchait. Puis deux de ses doigts entrèrent en moi et s’agitèrent de façon désorganisée. Il ne me fallut pas longtemps pour inonder sa bouche de plaisir. Je repris vite mes esprits, décidée à la satisfaire également, comme si je voulais la remercier pour la jouissance qu’elle venait de m’offrir. Je pris soin d’elle en m’appliquant, encore et encore, jusqu’à ce que je sente son corps tout entier frissonner de plaisir sous mes mains. Ses spasmes me procurèrent un bien-être indescriptible. Son pouls était rapide, ses yeux brillants et charmeurs. Des petites perles de sueur coulaient dans son dos. C’était tellement bon, un subtil équilibre entre tendresse et fermeté. J’avais adoré faire l’amour avec cette femme, plus qu’avec n’importe quelle autre de mes conquêtes. Nous étions nues, étendues sur son lit, enlacées, rêveuses, profitant pleinement de cet instant de douceur.

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