SCIEMMENT

LE 21 MARS 2011                                      SCIEMMENT

Dehors, les champs inondent

Dehors, tombent les mauvaises ondes

S’amusent des craintes fébriles

Se résument en certitudes fertiles

S’amenuisent les espoirs dociles

S’en épuisent les déceptions agiles

Qui s’écartent des aimantes ruelles,

S’en vont téter de clinquantes mamelles

    Sciemment le soleil se détourne

    Esquive en eaux vives ses rayons

    Sciemment le soleil se détourne

        Divorce  de ses ombres néons

Dehors, le boulevard appelle

Dehors, tombe  la mauvaise grêle

S’amuse des jouvenceaux crédules

Se résume en desseins tarentules

Momifiés les choix somnambules

Mystifiés les éclatants préambules

Qui font rougir les incandescences,

S’arment de suspendues transparences

    Sciemment le soleil se détourne

    Esquive en eaux vives ses rayons

    Sciemment le soleil se détourne

        Divorce  de ses ombres néons

Dehors, les étoiles font connaissance

Dehors, défilent les apparences

S’amusent des yeux amoureux

Se résument en pardons vénéneux

S’en repent le cœur du malheureux

S’en émeut le souverain chanceux

Qui se réfugie serein dans ses vices

S’accordant les attentes propices

    Sciemment le soleil se détourne

    Esquive en eaux vives ses rayons

    Sciemment le soleil se détourne

        Divorce  de ses ombres néons

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