Seul et mélancolique

kyonaga

Ce texte est écrit d'une plume triste et de vécu.

Pour des raisons qui ne concernent que moi, je ne divulguerais ni mon prénom ni mon nom.
En effet « Kyonaga » a pour objectif de laisser ma plume exprimer de mes larmes les différentes profondeurs de mon être. Ce texte est écrit d'une plume triste et de vécu. 
Pardonnez moi si cela paraît sinistre.



17 ans, âge proche de la majorité. A quoi bon je n'ai déjà plus d'ambitions…
Comme beaucoup j'ai des regrets et des rêves plein les manches. 

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Je suis né une nuit d'été au sud de la France une ville magnifique selon moi mais remplie de tourments. Les années suivant ma naissance ne sont plus accessibles probablement comme beaucoup. 
Passons mes années de maternelle et de primaire je n'ai que de trop vagues souvenirs pour m'étendre dessus. Je me remémore seulement de quelques bagarres et d'amitiés détruites. Voilà comment je pourrais résumer mes premières années scolaires. Si il y a toujours Léa, une tendre personne nous nous sommes fréquentés à l'image de ce que l'on voyait de nos parents. 

Quelques temps plus tard, c'est la rentrée au collège, je me souviens encore que je m'attendais à obtenir l'âme d'un grand et la liberté s'ouvrir à moi. Mais ces années m'ont plutôt appris très vite la définition du mot « déception », lui-même devenu la définition de mon existence. C'est durant ces durs moments que j'ai commencé à enfermer mes larmes dans les livres, dans l'ivresse d'un autre monde. Je ne lisais que ce qui me semblait pompeux : philosophie et poésie. 

D'insultes à échec, de prise de conscience à problèmes familiaux… Je commençais à rentrer dans ce qui est pour moi désormais rien de plus que la réalité, une rose que je serre par les épines sans prendre le temps de mettre des gants. 
Quelques mois plus tard toujours enchaînant ensemble les échecs, mes parents ou plutôt ma mère à décider de m'inscrire au catéchisme. Il m'a fallu trois séances pour me faire expulser. Je m'en souviens encore, je lisais dans cette période le Gai Savoir de Nietzsche avec cette fameuse citation « Dieu est mort », je ne manquais donc pas d'arguments. 
Après les échecs est venu la solitude celle-ci m'a fait rentrer dans une dépression difficile un dur passage de ma vie. 
Mes parents déboussolés tentaient tant bien que mal de m'aider, mais leurs efforts étaient vains. 

Voilà la fin du collège, j'ai eu mon brevet ceci n'était pas un exploit pour personne il avait au moins le mérite de faire sourire mes parents. Eux qui étaient désemparés devant ma situation dépressive. 

Lycée, Je m'asseyais toujours sur un banc comme je pouvais le faire sur le bonheur. 
Monologue à pleins temps, entre les murs muets des salles de classe… Du fond de la classe je pouvais voir tout le monde mais eux ne me regardaient pas c'était ça l'intérêt. Je n'avais pas besoin de pitié. Majoritairement mes prises de notes étaient remplies de lignes tristes et de ratures. Ayant déjà touché le fond, je suis parti de cette ruche immorale ne voulant pas abandonner pour autant, j'ai choisi la voie des cours par correspondances. 

Voici ma situation aujourd'hui du haut de mes 17 ans, sans espoir de réussite. 
Je me suis aussi rendu compte qu'une vie où l'on crée pas est une vie triste alors je me suis mis à l'écriture créant ainsi Kyonaga. 

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