Sexe in shop

[Nero] Black Word

D'autres textes sur ma page Facebook : https://www.facebook.com/BlackWordPage/ Photo : Jeny Smith


Après une soirée tranquille avec des amis, mon chéri et moi somme rentrés chez nous. Il devait être quatre heures passées.

Sur la route, nous étions passés devant un sexeshop et, sans trop y réfléchir, nous avions décidé d'y entrer.

Dans cette boutique à la lumière tamisée de néons colorés se reflétant sur un sombre parquet, il n'y avait personne. Des dressings de vêtements coquins, des accessoires en tous genres, des rayons de DVD déconseillés aux plus jeunes âges, des cabines d'essayage, … Tout ceci s'offrait à notre vue, alors qu'un parfum de rose et de vanille flottait dans l'air.

Mon chéri restait immobile, regardant minutieusement tout ce qui nous entourait, mais je devinais qu'il nous imaginait déjà utiliser certaines choses grâce aux regards en coin qu'il lançait à mon corps.

Afin d'enrichir ses pensées, je me suis mise à déambuler, retirant ma veste et ondulant du corps, entre les rayons, le bout de mes doigts passant sur une paire de menottes, une fine et longue corde, une belle paire de bottes, une petite chaînette, une vitrine contenant un florilège d'accessoires brillants sous des néons couleur bleu ciel, quelques nuisettes dont les couleurs, les matières et la transparence variaient abondamment…

Il vint alors dans mon dos, se collant à moi, ses mains faisant le tour de ma taille jusqu'à remonter sur mon ventre en soulevant mon haut, alors que ses lèvres se posèrent sur ma nuque avant de glisser à gauche, dans mon cou.

Profitant de cette attention, je m'abandonnais à lui, ma tête tombant en arrière sur son épaule.

Dans la seconde qui suivit, des bruits de pas se firent entendre derrière nous. Des bruits de pas caractéristiques d'une paire de talons marchant sur le parquet d'une démarche à la fois souple et contrôlée.

En nous retournant, nous fîmes face à une femme simplement vêtue d'un porte-jarretelles et d'une corde formant un pentagramme, avec une point se plantant entre ses seins, qui maintenait ses avant-bras attachés dans son dos.

Elle nous salua avec un sourire aguicheur, traversant fièrement le magasin avec ces talons dont les sangles lui montaient jusqu'à mi-mollet en nous demandant si nous apprécions l'endroit. Nous lui avions répondu que oui, encore sous la surprise de son apparition.

En se tenant près de la caisse, elle nous dit de ne pas hésiter si quelque chose nous plaisait. Elle plongea son regard dans celui de mon chéri et tous deux se dévisagèrent, avant que chacun face glisser ses yeux sur l'autre. Malgré ses cuisses serrées l'une contre l'autre, son intimité était librement visible. Quant à mon chéri, malgré son visage qu'il tentait de garder impassible par nature, l'érection dans son pantalon et l'accélération de son souffle trahissaient son excitation. Sans parler du fait que je savais bien qu'un porte-jarretelles si bien porté avait tendance à lui plaire.

Quand je demandais à cette femme, avec un sourire amusé, si elle n'avait pas froid, elle me répondit que si, un peu. Elle nous avoua qu'elle aurait dû fermer la boutique depuis un moment maintenant, mais qu'ainsi attachée cela lui était impossible.

Compatissant, mon chéri ôta sa chemise et vint la passer sur ses épaules. La forme de ses seins ressortait sous le vêtement et ce dernier dissimulait à pêne son intimité.

De plus près, nous pouvions voir sa mine fatiguée par la journée, ses épaules tombantes, ses jambes tenant fébrilement debout malgré de telles chaussures, mais se maintenant toujours comme une professionnelle tout en affichant son sourire.

En la regardant avec compassion, mon chéri lui proposa de l'aider à s'asseoir sur la caisse pour qu'elle se repose un peu, ce qu'elle accepta après une brève réflexion.

Le temps que je les quitte de vue pour fermer la porte d'entrée et que je revienne, cette femme avait levée une de ses jambes sur le comptoir, écartant largement ses cuisses devant mon chéri. Elle lui fit un sourire aguicheur, faisant légèrement danser ses hanches devant lui qui devait se sentir vraiment serré dans son pantalon. L'accélération de son rythme cardiaque s'entendait et se sentait de la où j'étais.

Arrivant discrètement derrière lui, je viens défaire sa braguette pour y plonger la main et en sortir son sexe en érection.

Le souffle de cette femme s'accéléra et elle nous avoua avoir eu peur quand nous étions entrés, craignant de se retrouver avec un groupe d'hommes qui auraient profité de sa situation pour lui faire ce qu'ils voulaient. Mon chéri lui sourit en lui disant que cela pourrait bien arriver, mais avec un couple.

Elle rit à ces mots, rapprochant délicatement son vagin.

Ma tête posée sur son épaule, je poussais mon chéri jusqu'à elle tout en agrippant les hanches de cette femme.

Il finit par entrer en elle.

Une longue suite de va-et-viens s'en suivi durant lesquels cette femme se cambra en arrière, faisant tomber la chemise et révélant ses tétons durcis. Pendant que mon chéri la tenait par les hanches, l'une de mes mains vint caresser sa peau jusqu'à attraper l'un de ses seins, tandis que l'autre suivi un chemin similaire sur le corps de mon amour pour s'arrêter sur son cœur.

Mes lèvres dévorèrent sa nuque, son cou, avant d'engloutir sa langue.

Sa respiration et la mienne résonnèrent à l'unisson, accompagnées par les gémissements de cette femme. Cette dernière avait le regard perdu au-dessus d'elle en s'abandonnant dans cet instant.

Par la suite, elle quitta le comptoir pour se pencher perpendiculairement en avant afin de dévorer le sexe de mon chéri. Elle l'engloutit entièrement avec une envie palpable. Je la vis passer sa langue de long de sa verge avant de l'étreindre entre ses lèvres et de la faire entrer de plus en plus, jusqu'à la faire disparaître en elle.

Dans le même temps, je profitais du fait qu'elle soit ainsi penchée pour venir m'amuser avec elle.

A genoux, mes mains vinrent agripper ses fesses, les massant en les écartant, avant de faire passer ma langue sur son vagin coulant de mouille. Son goût était si humide et sucré, si abondant que je ne parvenais jamais à tout laper.

Avec le pouce de ma main droite, je tripotais et triturais son clito. Avec ma main gauche, mon majeur mouillé caressait son petit trou pendant que mon deuxième pouce était entré en elle, reprenant une nouvelle suite vas-et-viens. Enfin, avec ma langue, je glissais avec entrain sur ses lèvres inférieures.

En relevant rapidement la tête, j'avais pu voir mon chéri empoigner les cheveux de cette femme pour accélérer son rythme.

A chaque seconde qui s'écoulait, l'excitation montait.

Mes doigts et ma langue poursuivaient leur œuvre avec un effort soutenu, ne faiblissant pas malgré la fatigue, simplement motivé par la saveur de cette nouvelle liqueur et par les gémissements que j'entendais. Ceux de cette femme parvenant à plus se faire entendre que ceux de mon chéri.

Je devinais également que l'effort du moment était largement partagé. Mon amour était aussi fatigué que moi de la journée et, concernant cette femme, elle avait dû passer un long moment à tenir avec ses chaussures, attachée et abandonnée ainsi. J'essayais de soutenir le poids de son corps quand je senti ses jambes trembler.

Épuisés mais motivés à conquérir le plaisir.

Ce fut la voix étouffée de la femme qui nous indiqua qu'il avait été atteint. Ses jambes ne tinrent plus et elle tomba à genoux devant mon chéri alors qu'elle gémissait de plaisir. Lui continuait de prendre sa bouche jusqu'à étouffer sa voix dans son orgasme, pendant que moi je la soutins et la doigtais jusqu'à la fin.

Une fois le final terminé, nous nous laissâmes un instant pour reprendre notre souffle.

Après cela, mon chéri et moi libérâmes cette femme qui put à nouveau, avec un soulagement non dissimulé, étirer ses bras librement.

Elle nous remercia et nous demanda de partir pour pouvoir, enfin, fermer ce sexeshop, nous proposant de revenir la semaine prochaine.

Après l'avoir salué, mon chéri moi somme retournés jusqu'à notre foyer. Jusqu'à notre lit douillait. Mon chéri choisit ce moment pour me dire qu'il nous faudra bien y retourner, remarquant il n'avait pas repris sa chemise.

Le jour n'allait pas tarder à se lever alors que nous nous abandonnions au sommeil.  

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