Sexophone

fidelio

J'avais rencontré Anouck en me rendant au théâtre. C'est une amie comédienne, Sarah, qui me l'avait présenté. Sandra partageait l'affiche d'un vaudeville en costume avec Anouck et après la représentation, nous avions fait connaissance. Anouck Lecarpentier était beaucoup plus âgée que moi. Pourtant, elle était toujours belle et sexy pour son âge. Elle avait dû être une véritable bombe, autrefois.
Quand je la vis, son visage m'évoqua vaguement quelque chose, comme si je l'avais déjà croisé par le passé. J'étais pourtant sûr que non. Je fouillai les tréfonds de ma mémoire sans parvenir à me rappeler.
Au fur et à mesure de la soirée, elle et moi sympathisions. Anouck était une belle femme latine aux cheveux courts, à la forte poitrine et aux lèvres sensuelles qu'on avait envie d'embrasser. Je n'ai rien contre les cougars et autres MILF, au contraire ! Seulement, j'étais novice de ce côté-là.
Durant la conversation, Anouck n'arrêta pas de faire des allusions, des jeux de mots qui laissaient à penser qu'elle avait quelque chose en tête. Comme il était tard et que je souhaitais prolonger cette rencontre, je proposai à Anouck de faire un bout de chemin avec elle pour la raccompagner.
Avant que nous partions, Sandra lança à son amie : "Prends-toi soin de mon pote." Ce à quoi Anouck répondit : "T'inquiètes, je vais bien m'occuper de lui." Cela m'amusa et en même temps, me mit un brin mal à l'aise. Nous approchions de l'été, il faisait bon dehors. Nous décidâmes donc de marcher un moment dans la nuit, avant d'emprunter les derniers métros.
Anouck avait beau être deux fois mon ainée, je me sentais bien en sa compagnie, en osmose avec elle. Nous étions aussi complices que deux collégiens et abordions toute sorte de chose. Pourtant, quand je l'interrogeai sur son passé, plus précisément sur sa carrière, Anouck resta évasive, presque fermée. Je n'insistai pas et changeai de sujet. Anouck parut se détendre et se rapprocha de moi. A mesure que nous marchions, nos mains se frôlèrent de plus en plus jusqu'à s'enlacer. Nous arrivâmes à une bouche de métro. "C'est la ligne qui me conduit chez moi, dit-elle. Il est temps de nous quitter". Nous nous embrassâmes longuement et passionnément. J'étais comme un fou, je n'en pouvais plus. J'avais envie de passer la nuit avec elle. Anouck dut lire dans mes pensées car elle me dit, tout en m'embrassant : "Pas question qu'on dorme ensemble cette nuit. Mon mari est à la maison". Je lui proposai alors de venir chez moi, mais elle déclina la proposition : "Il va te falloir patienter." me dit-elle.
Anouck n'était apparemment pas le genre de femme qui couche dès le premier soir.
Elle m'embrassa, avant de disparaître dans la bouche de métro. Comme j'habitai en banlieue parisienne et n'avait plus de RER, je décidai d'appeler un taxi pour rentrer. Dans le taxi, la radio passait la chanson M.I.L.F interprétée par Fergie. Cette touche d'ironie me fit sourire. Arrivé devant chez moi, le chauffeur me demandait la bagatelle de cinquante euros. Entre la pièce de théâtre et la course, cette soirée m'était revenue chère !
Une fois chez moi, je pris une douche et n'ayant pas sommeil, j'allumai mon ordinateur. Après m'être fait envoyé sur les roses, j'avais une folle envie de me masturber. Je surfai depuis un moment sur des sites pornographiques, à la recherche de vidéos de mes actrices préférées des années 90 – une obsession que j'avais depuis que j'avais découvert mes premiers films pour adulte en zappant sur le câble en l'absence de mes parents, quand j'étais adolescent. J'en choisis une que je trouvais particulièrement jolie et lançai la lecture. Les images me sautèrent alors aux yeux. Je vérifiai de plus près mais il n'y avait pas de doute possible : la fille de la vidéo, c'était Anouck, avec vingt ans de moins et une abondante tignasse frisée ! Elle se faisait alors appeler non pas Anouck Lecarpentier mais Anita Lover !
J'aurais dû faire le rapprochement. Je ne l'avais d'abord pas reconnu, parce qu'elle avait coupé ses cheveux et que ses traits avaient quelque peu changé, mais c'était bien elle. Cette découverte m'excita au plus au point et je me branlai avec bonheur devant ses ébats filmés, jouissant en synchronisation avec les deux étalons qui lui remplirent la bouche.
Après l'orgasme, je continuai de me caresser en la regardant se délecter du jus des deux énormes queues de ses partenaires. Cette nuit-là, mes rêves furent remplis de scènes érotiques avec elle. Au réveil, je ne savais pas où j'en étais. Le fait d'apprendre entre temps qu'elle était une ancienne actrice porno avait changé la donne, pourtant j'avais envie de la revoir. Je décidai de lui envoyer un SMS : J'ai passé une super soirée en ta compagnie. J'espère te revoir bientôt. M. Anouck me répondit pas longtemps après : Que dis-tu de diner ensemble ce soir ? Je répondis presque immédiatement : Avec plaisir ! Du côté de chez moi ou de chez toi ? De chez toi, répondit-elle. Trouve-nous un bon restaurant et si tu t'y prends bien, peut-être que j'accepterai de venir chez toi après...
Je sentis l'excitation monter en moi. J'allais peut-être conclure avec une ex star du porno ce soir ! Devais-je y faire allusion ou pas ? Je verrais bien, selon comment se déroulerait le repas. 

J'avais donné rendez-vous à Anouck chez moi pour prendre l'apéritif, avant de nous rendre au restaurant. Celle-ci arriva avec un peu d'avance. Je remarquai qu'elle avait fait un effort vestimentaire particulier. Elle cherchait à me plaire.
Ce soir-là, Anouck portait des talons et une jolie robe moulante. Elle avait coupé ses cheveux encore plus courts, façon années 20. Elle était belle à croquer mais, immédiatement, je me sentis intimidé. Mon ardeur de l'autre soir s'était envolée pour faire place à l'hésitation et au doute. Anouck commença par me demander si elle pouvait se mettre pieds nus car ses talons lui faisaient mal. Quand elle enleva ses chaussures, je pus contempler ses jolis pieds, encore fins et délicats à son âge. Tandis que je lui servais un verre de cidre, Anouck s'assit au bord du lit en frottant ses deux pieds l'un contre l'autre, se trémoussant comme une jeune fille sur le point de vivre sa première expérience. Avec quelqu'un de mon âge, c'était peut-être la première fois. Cela ne fit que me rendre encore plus nerveux et, voyant ma gêne, Anouck me proposa de prendre le chemin du restaurant. Durant le repas, la conversation avait du mal à couler. Nous parlions de tout et de rien, mais n'arrivions pas vraiment à aborder le sujet du sexe. Nous échanges demeuraient tragiquement plats, et à aucun moment je n'arrivai pas à faire grimper la température. Je me trouvais pathétique. Devais-je aborder la question de son passé d'actrice de films X ? Non, surtout pas !
A la fin du repas, je lui proposai de payer, ce qu'elle refusa. Nous partageâmes finalement la note, avant de reprendre le chemin de chez moi en silence.
Arrivés devant chez moi, Anouck se tourna vers moi et, me prenant la main, me dit :
"Il vaut mieux que je rentre chez moi. Je ne le sens pas.
Je dois l'avouer, je n'étais pas franchement étonné de sa réaction et ne trouvai rien d'intelligent à répondre sur l'instant pour la retenir. Après m'avoir déposé un baiser timide sur les lèvres, Anouck prit la direction du métro et je remontai chez moi, à la fois déçu et frustré.
Sous la douche, je me masturbai comme un fou, avant de m'allonger sur mon lit pour me repasser la soirée en boucle et essayer de comprendre pourquoi j'avais autant merdé.
Plusieurs fois, je consultai mon téléphone en vain. Anouck ne m'avait laissé aucun message, pas même le plus petit SMS. Cette fois, c'était sûr, je ne la reverrai pas ! Alors que je tentai de me faire une raison, une brusque impulsion me poussa à composer son numéro ; il fallait que je lui parle. Je m'attendais à tomber sur sa messagerie hors, à ma grande surprise, Anouck décrocha rapidement. "Bonsoir Anouck, je tiens à m'excuser pour ce soir, lui dis-je, sans détour. J'ai été nul et je le regrette". Anouck laissa passer un silence, avant de répondre : "En effet, t'as pas assuré. Tu sais, j'avais très envie de faire l'amour avec toi. Le restaurant m'importait peu. J'avais faim d'autre chose." A l'écoute de ces paroles, ma frustration atteint son point culminant. "Je t'aurais fait des choses dont tu n'as même pas idée, me dit-elle. Tu sais, je suis une ancienne star du porno. Je n'en suis pas fière alors je n'en parle à personne. Mais avec toi, j'étais prête à aborder la question". Sans m'en rendre compte, je m'étais mis à bander. La conversation venait de prendre le tournant que j'avais espéré toute la soirée. En voici le détail :

MOI : J'avais très envie de toi aussi.
ELLE : Ah oui ? Et que m'aurais-tu fait exactement ?
MOI : Pour commencer, j'aurais enlevé ta culotte, délicatement, avant de plonger ma langue entre tes jambes pour te lécher avec douceur.
ELLE : Et ensuite ? MOI : Je t'aurais demander de me sucer le sexe et, quand j'aurais été bien dur, j'aurais plonger en toi pour te baiser sauvagement !
ELLE : Hm, ça me plait ! Je mouille...
MOI : Vas-y, caresse-toi !
A bout du fil, Anouck poussa des gémissements de plaisir.
MOI : J'aimerais t'entendre crier de plaisir.
ELLE : Je dois rester discrète. Mon mari dort dans la pièce d'à côté.
MOI : Si tu étais là, je te rendrais folle de plaisir. 
ELLE : Quelle ardeur ! Moi, je te grimperai dessus pour te chevaucher. Je cessai de parler un instant pour me masturber, d'abord lentement puis de plus en plus vite.
ELLE : Avant d'éjaculer, envoie-moi une photo de ton sexe en érection. L'idée me plaisait. Je pris mon appareil et photographiai mon membre dur, avant de lui envoyer.
ELLE : Comme elle est belle ! Ca me donne envie de la sucer jusqu'à ce que tu jouisses dans ma bouche. Puis, je me mettrai à quatre pattes et je te laisserai me prendre par les fesses.
MOI : Je sens que je vais jouir.
ELLE : Vas-y !
Dans un orgasme violent, j'éjaculai et en mis partout sur moi.
MOI : J'aimerais que tu sois là pour lécher le sexe sur ma queue et sur mon ventre.
ELLE : Tu es un vrai pervers, dis-moi ? J'aime ça.
Je continuais de me branler, j'étais prêt à continuer. Je proposai finalement :
MOI : Et si tu venais chez moi ? J'ai très envie qu'on essaie ça pour de vrai. ELLE : Laisse-moi d'abord m'habiller, parce que là je suis nue. Je monte dans le RER et je te rejoins. Garde-moi une place au chaud dans ton lit.

Le 15/06/17
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