SHOULDER

Laurence Valette


Les minutes deviennent des heures

Je ne respire plus que de la douleur 

Tout se déchire , tout est délire

En un  instant, je descend, je dérive


Et je pars sans laissez d'adresse

Je pars sans faire de promesses 


Mon corps tombe au fond d'un grand silence 

Mes cris deviennent mon impuissance 

Tout est noir autour de moi 

Tout est noir, mais dis moi pourquoi?


Je perd sans raisons l'instinct de survie 

Je plonge dans ce sommeil interdit 

La douleur blême me pèse au cœur

Sans comprendre je crie l'horreur 


Puis je pars sans laissez d'adresses 

Je pars sans faire de promesses


Tourbillon de vie qui un temps s'essouffle 

Les minutes comptent a rebours et m'étouffent

Je ne vois plus clair, aveuglée par cette lumière 

Je me noie, me perds au milieu de cet univers


Mon corps s'égare épars, je pleure et j'ai peur 

De la puissance qui m'attire vers ce néant de froideur

Éblouit par cette lumière qui engourdi mon corps 

Je meurs, 

Pourtant mon âme ne s'envole  

et je reste là encore.


J'ai frôlé la mort mais elle n'a pas voulu de moi .



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