Si j'avais su, je ne serais pas venue.
amandinebournouville
J’adorais le vendredi soir. J’aimais mon métier de prof, mais sans ces moments rien qu’à moi, j’aurais démissionné. Tous les vendredis soirs, je rejoignais Ambre, mon amie, dans un bar d'Arras. Arras est une ville très agréable à mon goût. Les deux places sont encadrées de bâtiments datant de plus de deux siècles, et ça lui donne un côté très rustique et élégant. A cela se mélange la modernité. Les étudiants avec leur besace et leur ordinateur portable. Les modeuses ultra-consommatrices et leur belle petite voiture citadine. Enfin nous deux. Trentenaires actives sans enfants, parlant littérature, cinéma et imaginant les projets les plus ambitieux autour d’un thé rose menthe.
Je me souviens de mes derniers moments. On avait eu un beau mois d’octobre. L’automne était là, avec ses couleurs, ses odeurs. Il faisait un peu froid donc on avait ressorti nos manteaux, nos écharpes. Le soleil avait tout de même été souvent là. En tous cas, il n’avait pas plu souvent.
Le samedi matin, j’allais courir. J’ai toujours adoré le sport. Mes parents étaient sportifs et mes frères de vrais compétiteurs, marathoniens et triathlètes. Moi, j’aimais la sensation de bien-être qu’apportait une sortie course à pied ou une session de piscine. Je me sentais vivante et en bonne santé. J’étais friande de tout ce qui pouvait me rendre dynamique et sereine. Sport, yoga, sophrologie, nourriture saine. Je pense qu’à cette époque je rayonnais. J’avais trouvé l’équilibre dans ma vie. Le samedi midi, j’essayais toujours de préparer des petits plats sympas. Je voulais que mon homme soit fier de moi. Il s’appelait Clément. On avait le même âge, on s’était rencontré à la fac dix ans plus tôt et on était mariés depuis trois ans. On voulait un bébé mais ça ne venait pas alors on se montrait patients. On vivait dans une petite maison à la campagne, en banlieue d’Arras, à Rivière. On avait un chien, Lenny, que je faisais courir deux fois par semaine. Dans le village les vieux m’avaient surnommée « la blonde qui court avec son Setter ».
Ce jour-là, Clément avait arrêté un peu plus tôt de bricoler sur sa Dauphine. J’étais à l’étage en train de faire le tri dans ma garde-robe pleine à craquer.
« Pauline! »
« Je suis dans la chambre! »
J’étais assise par terre. Je le vois encore appuyé contre l’embrasure de la porte.
« Jérémy a appelé. Il nous invite ce soir pour une raclette. Il y aura tout le monde et aussi Damiens et Anais. Ils sont remontés pour les vacances. »
Super. Les vacances démarraient bien.
Bon, en tous cas maintenant tout le monde pourra constater que mon ordinateur et moi nous ne sommes pas, disons, en phase. Excusez le commentaire x fois répété.
· Il y a environ 11 ans ·amandinebournouville
Merci pour votre commentaire. Je vais retravailler ça. C'est une amie qui m'a fait découvrir ce site et je l'en remercie. C'est très intéressant d'avoir l'avis d'amoureux de la lecture sur nos histoires et notre façon de les raconter.
· Il y a environ 11 ans ·amandinebournouville
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· Il y a environ 11 ans ·amandinebournouville
Merci pour votre commentaire. Je vais retravailler ça. C'est une amie qui m'a fait découvrir ce site et je l'en remercie. C'est très intéressant d'avoir l'avis d'amoureux de la lecture sur nos histoires et notre façon de les raconter.
· Il y a environ 11 ans ·amandinebournouville
Un texte simple et agréable, et surtout sans prétention. Le début, cependant, comporte quelques lourdeurs à mon sens. Deux ou trois coquilles orthographiques également (j'en fais plein aussi). Merci.
· Il y a environ 11 ans ·Giorgio Buitoni