Si tu savais

Laurence Valette

Si tu savais

Si tu savais, oh! Si tu savais comment je souffre,

Quand tu regardes les jolies lignes qui défilent.

Si tu savais, oh! Si tu savais combien je doute,

Quand tu parles sans cesse de toutes ces filles.


Toutes celles que tu aimes, ne sont que perfection !

Résonnent dans ma tristesse et troublent ma raison.

Toutes celles que tu rêves, ne sont qu'exception !

Me donnent la faiblesse de nier mes émotions.


Si tu savais, oh! Si tu savais combien c'est dur,

Quand tes yeux s'illuminent d'un doux regard.

Si tu savais, oh ! Si tu savais comment je hurle,

Quand ton sourire se pose sur elles, par hasard.


A ces instants mon passé me dénie, me claque ! 

Je ne suis plus cette femme, pleine de charme.

A ces instants mon passé me vide et je dérape ! 

Où est cette femme ? Où ? je ne suis que flamme.


A ces instants là, mon présent ne me dévoile,

Que des traits qui ne me sont plus fatales ...

A ces instants là, je ne suis plus qu'une âme,

Qui pleure en son corps devenu si banal...


Comment te dire, oui, comment te le dire,

Qu'il me faut, pour ne plus être en souffrance,

M'éloigner de toi, simplement, sans bruit, partir

Qu'il me faut mourir, oui, mais dans mon silence.


Dans ce corps, que je hais qui n'est plus mien


Dans ce corps, où je serai morte un lendemain!



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