SIESTE AU HARAS

k-ramel

Accablés par la chaleur, Audrey et moi recherchons un coin d’ombre dans les champs qui jouxtent le terre-plein de graviers où est installé notre petit chez nous – un mobil home dans lequel cette fournaise rend l’air irrespirable.

En sandales, nous gravissons la servitude escarpée qui mène à la piste de course pour les trotteurs.

Le temps n’est pas à l’entraînement,  les sulkies sont précieusement rangés dans la grange et la piste est déserte….

Au centre, deux prairies en jachère aux herbes hautes nous protègent des regards indiscrets et sous le saule, couvrant le sol d’un drap, nous attendons alanguis dans la moiteur du soleil descendant que la fraicheur vienne.

Elle porte ce boubou bariolé qui va si bien à sa peau dorée.

Au travers, je distingue les pointes de ses dunes dressées vers l’azur irisé. Mes yeux jusqu’alors happés par le ciel ne peuvent plus se détacher de ce profil généreux….

Relevant le coton léger sur son buste, je vois apparaitre son sexe parfaitement rasé qui déjà m’appelle…

Je ne résiste pas à mordiller ses mamelons en glissant ma main contre ses lèvres écarlates.

"J'aime que tu suces mes doigts mouillés de ton jus poivré..."

 

Son ventre palpite sous mes caresses. Je la possède, ses gémissements me font bander, sa peau lisse fait hérisser les poils de mon torse qui déjà se trouve contre son sein.

Nus dans la nature qui nous offre son refuge rien d’autre n’existe et ses yeux boivent les miens.

Les  hanches entre ses cuisses, je frotte ma queue gonflée contre la peau chaude de sa chatte ouverte…. Je la pénètre avec douceur en observant le désir sur son visage.

Ses yeux pleins de douceurs se teintent déjà de noir et j’entrevois la chienne qui s’éveille.

Elle m’agrippe et me retourne.

Fièrement plantée sur mon pieu, cambrée comme seules les femmes du sud savent le faire, elle ondule et prend son plaisir m’offrant le spectacle de sa lourde poitrine bondissante.

"Tu me rends fou..."

 

Ma queue bouillonne, j’accompagne ses coups de reins en saisissant ses fesses rondes et fermes.

Son cul m’obsède depuis notre rencontre, je veux coller ma trique contre sa croupe charnue.

« Mets-toi à quatre pattes ! »

Je glisse mon sexe sans peine entre ses fesses…. Elle vient s’empaler sur mon membre qui déjà dégouline.

Mon cœur bat dans mes tempes et  sentant son corps se raidir, c’est avec délice que je me laisse aller au tempo des contractions de son antre sur ma verge.

Je l'inonde de ma sève dans un gémissement profond profitant de la vue de ma peau claire contre sa peau matte.

Allongés côte à côte, nous contemplons maintenant un ciel étoilé qui s’étire au dessus de nos corps moites rassasiés.

Elle me tient la main.

« Je t’aime…. »

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