Smartphone chronicles

--mephisto--

De mai à septembre

# 1

Nous sommes issus de cette même sensibilité. Elle a poussé les êtres dont nous sommes issus à disparaître. C'est douloureux. Cette fragilité est ravivée des que l'on évoque la séparation. Est-ce normal de ne pas se laisser envahir? Que garde-t-on de ces faiblesses ? Qui nous échappent... Je ne parais pas m'émouvoir car sont mis en œuvre 2 mécanismes antinomiques : la préservation et l'optimisme de vie.

 

# 2

Le Mystère est clé.


# 3

Tu te saisis de tout sauf du plus important : de toi! Joue une partition a 2, laisse toi féconder / envahir par le beau / le bien en le choisissant. ENTENDS. Laisse ton (L)EGO de coté. LACHER PRISE. Ça te donne l'impression que tu maîtrises, tu demandes de la douceur de la main gauche et tu te pinces de la droite. Appuie toi un peu sur moi (oui mais comment si tu sens que ça vacille...risque, danger ? Non tu le fais pour toi, avec le moi « ETRE » et non le moi « amant »). 


# 4

L'histoire sert à mieux nous comprendre, nous saisir, nous souvenir ; l'histoire est un tremplin vers l'avenir.


# 5

La mise en œuvre : recherche de la rupture pour pousser à l'action. Energie forte. Mises en branle importantes. Porter les êtres ! Non, se porter soi. Je te touche car ma problématique singulière te touche. Elle te fait t'interroger sur toi même. L'indépendance est clé. Tu es une dépendante indépendante. Comme moi. Tu vas vers ton but. Se saisir. Te saisir de toi, avant que ce ne soit des autres. Je ne te permets que partiellement de le faire. D'où le départ. Mis en œuvre à l'image de ton Histoire. Majestueux. Fie toi à tes ressentis ils sont toujours justes. Faire entrer l'angoisse et la peur générées par notre (cette) existence de mortels ne fait que nous éloigner de qui nous sommes. C'est pourtant fort et prégnant. Je ne le sens que trop bien par rapport à moi-même. Ne jouons plus le jeu de la fausse tromperie. Nous sommes nos propres illusions mortelles. Ce que nous sommes va bien au-delà (c'est le terme Majestueux qui m'a fait ressentir cela). Nos propres peurs nous entraînent dans la crainte de l'autre. Qui avons-nous été? Quels amants? Quels parents/enfants? Je suis dans l'inconfort a cause de mon histoire... et peut-être du coup de notre Histoire. Ma mère aimait profondément sortir...boire...fumer... s'émanciper quoi. S'interroger sur les problèmes de fond. Ses problèmes (la femme, la mère...) L'intranquillité. Toujours speed. Toujours tête en l'air (du moins c'est mon ressenti, corroboré ou pas). Mon père a toujours réfuté l'idée qu'il fallait se couper les cheveux en 4, tout décortiquer, tout analyser. Cela demande une sacrée volonté lorsque tout semble nous pousser vers cela. 


# 6

Il y a toujours un sens cache aux choses.


# 7

J'ai toujours ressenti chez l'autre le manque d'amour. J'ai souhaité le combler, le remplir de toutes mes forces. Réparer l'injustice. Au-delà c'est permettre à l'autre de s'accaparer SOI, et non L'AUTRE. Étancher la soif d'amour. Refermer les blessures, non en ouvrir d'autres. C'est pourtant ce qui arrive lorsque cela ne s'imbrique plus comme on le souhaite, comme l'on a envie que cela soit, que l'autre nous rassure délicatement, en silence et nous donne envie. 


# 8

Le plus important est d'avoir des rêves. Ensuite il s'agit de les réaliser. L'appétit de la vie, la force de la création, tout est lié. L'inspiration est clé.  


# 9

Esprits de mes songes, sagesse des anciens mondes, l'ombre s'étale sur le présent, pénètre le cœur de mes concitoyens, poètes méconnus, méconnaissables ; ô vies, des jours qui vous semblent des millénaires, des secondes qui s'écoulent sans remords sans regrets. Humbles et honnêtes soyez, défunts de vos aïeux, aveugles comme vous, un peu plus, un peu moins. Soyez plus encore, Vrais, dans cette dynamique sincère et juste qui vous incombe, enfants de Zeus, Moïse, Eve ou Athéna. En tout semblables à vos prédécesseurs, contemporains et successeurs, en tout ô combien différents. Aimez vous battre non pas contre l'autre mais avec lui, aimez vous soulever contre l'anarchie et la bêtise, faites souffler le renouveau de l'âme au plus profond de vos cages thoraciques. Sentez-vous capables, à la mesure de vos ancêtres, de ressentir toute la ferveur de la foi, ni la même, ni différente, ô combien personnelle. Ecrivez, jouez, racontez-vous. Racontez et écoutez les autres vous le dire. Ceci est votre histoire, remontant du plus profond des âges, traversant les époques, donnant naissance aux mythes. Les chemins sont insolents de beauté pour peu qu'on y prête un peu d'attention. Oh quelques gouttes suffisent, distillées avec grâce, douceur, parcimonie, pour peu que leur essence nous échappe toute entière par mégarde. Que ces envies plurielles deviennent dans le réveil des souvenirs enfouis le vertical vestige ressuscité, colonne vertébrale de l'humanité toute entière. Un rêve absolu, incarné.  


# 10

La conscience est à l'image des racines d'un arbre. L'ancrage profond que reflète une conscience accrue des choses permet de tisser des liens puissants entre le passé et l'avenir et entre l'ensemble des êtres et des émotions qui traversent nos vies et nous bouleversent. J'aime quand tout se cristallise et prend forme en un instant. La puissance du moment. Cela est. Tout est. Faire l'expérience de la vie. En être l'artisan. Penser. Créer. Matérialiser. Pour soi et pour tous.

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