Solitude

leeman

Errant seul, yeux fixant le flamboyant déclin,
Mars en nos cieux, soleil ancré à l'horizon,
Le zéphyr emporte la mer, creuse de son,
Sur le sable gâché, marbré de pas malins.

Sous sa hauteur régnante, le ciel pourpre, azur,
Attire le regard de cet homme délaissé,
La clarté de ces étoiles l'aide à tracer,
La sente fantastique illuminée du futur.

Il exprime son chagrin, perçant et continu,
Par de récentes larmes, perlées et translucides,
Que ses yeux carmin rejettent, tels l'eau et l'acide,
Car de cet ange impalpable il s'est souvenu.

Une forte colère coule par flots derrière lui,
Les cirrus fragiles poussés vers l'inconnu,
Disparaissent hélas.. Mais qu'en est-il advenu?
Le son de l'eau est le plus mystérieux bruit.

La solitude ronge son âme en quête d'amour,
Il avance, encore, la nuit est sombre et profonde,
La mer s'évade au loin, attendant que l'astre fonde,
Et qu'ainsi les mœurs disparaissent avec les jours,

Solitude.

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