Son dernier jour.
Nanaah
Chaque soir, cette fille pleure. Son visage, à l'école, paraît positif. Elle semble avoir des pensées sympathiques. Un sourire est toujours scotché sur sa figure. Elle est belle, pour certains, moche, pour d'autres. Qu'importe. Ce n'est pas un avis qui la fait pleurer, ce sont les critiques, les coups, et l'enfer qu'elle vit !
Son mascara coule et s'étale sur ses joues. Sa peau n'est plus qu'une feuille de papier qu'elle coupe. Puisqu'elle est morte intérieurement, pourquoi ne pas mourir extérieurement ? Pour ce faire, elle a plusieurs choix : devenir anorexique, s'auto-mutiler...
Chaque soir, elle rentre chez elle tristement. Sa vie était un paradis quand elle était une gamine de cinq ans. Elle pleurait pour une glace, une sucette. Maintenant, elle fond en larmes en pensant à l'enfer qu'elle vit.
A ce stade-là, il y a deux catégories de gens : la première, ce sont les gens qui cachent leurs émotions, leurs angoisses... la deuxième, ce sont les personnes qui tournent mal. La cigarette, l'alcool, les mauvaises fréquentations...
Et puis il y a ce jour, le dernier. Elle fait les mêmes gestes que les autres journées, puis elle écrit une lettre pour rassurer ses proches, exprimer ses émotions et ses pensées qu'elle peinait à dire à son confident, ou à l'écrire dans un carnet secret.
Puis elle vit sa dernière heure, sa dernière minute, sa dernière seconde. La seule chose qui occupe son esprit pendant ce court instant ? La mort. Pour elle, c'est un paradis, après l'enfer qu'elle a vécu en son vivant...