Sonnet

nexus

Étrangement murée dans un puits de douleur

Et silencieusement cloitrée dans un néant

Ignorant le soleil et sa douce tiédeur

Que le printemps distille si généreusement

 

Tu détournes ta vie d’un air impitoyable

Pleurant sur une fin qui n’a pas débuté

D’un mutisme acharné et bien que remplaçable

Tu blasphèmes un passé qui veut continuer

 

Un sentiment s’en va un autre prend sa place

Qui bien que différent est pourtant moins fugace

Et peut mettre du temps mais qui ne s’éteint pas

 

Prends le temps de t’enfuir et de bien reculer

Prends un peu de hauteur… Reviens rire et danser :

L’amitié peut attendre sans faire les cents pas !


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