Sonnet

jokoster

Quand l'aube se lève sur les claires verdures,

Et que l'air bien trop frais, emplit nos douces narines,

Que le vent bien trop vrai colore les collines,

Qu'éclairées, les montagnes dévoilent leurs parures,

D'un regard passif, l'être oublit tous ces murs.

Des arbres grandioses il admire les échines,

Il n'en voit ni les sommets, ni même les racines.

Alors il entre dans l'éternité du pur.

Virevolte joyeux, jouant avec le sable

Du sablier tentant d'exécuter l'érable

Et le temps n'est qu'un jeu entre sable et verdure,

Et le vent, aux mieux, ignore que l'on devine

Ce pourquoi il défie montagnes et verdures,

Et le sable, et la mer, et l'arbre et la colline.

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