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Sonnet paresseux
onizu-k
Oh toi public fixé devant mon seul mirroir
Saches qu' il se trouve dans la salle de bain
Enlêve tes vêtements sales pour mieux voir
Le rêve naissant dans ma pupille de bambin
L' évanescence brille, si proche de Dieu
Le sommeil croque les justes et les cocus
Il faut se mettre à nu pour fermer les yeux
Et se laisser bercer par l'inconnu
Je loue l'oubli et l'abandon
Publiant mes bans de paresse
Bandé à ce lit de chardons
Il paraitrait que le temps presse
Mais en cet hiver aux fortunes diverses
J'enduis ma lascivité d'amidon