Sonnet I

martin-g

La douceur de sa peau, la chaleur de son corps,
Il ne m'en faut pas moins pour user de mon cœur.
Et alors que sa bouche s'entrouvre sur la mienne,
J'entends aussi son pouls à travers la sienne.

Ses bas se dessinent à ma taille
Tandis que ses mains se crispent à mes épaules.
Et alors que mon dos se disloque tel des écailles,
Des cris sonnent en harmonie de Sol.

Alors, elle prend le dessus, ses hanches
Ondulent. Mes bras accompagnent
Ce mouvement venant de la campagne.

Et alors que l'extrême arrive, que nos manches
Se retroussent pour laisser place au dégoût,
Elle se place à mes côtés pour en garder le goût.

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