Sorbonne
yousoupov
Sorbonne
Combien Sorbonne as-tu vu passer en tes murs,
Combien d'étudiants sous ces ors, ces marbrures,
Ont foulé les parquets grinçants de tes allées,
S'asseyant ici, là, sur ces bancs déboisés ?
Sorbonne n'as tu donc enfanté tant de maîtres,
Illustres érudits, façonneurs des pensées,
Qui ont fait de Paris son aura jalousée,
Immortelle et sacrée capitale des lettres
Sorbonne sauras-tu demeurer dans l'histoire,
Le reflet de notre âme, étincelant miroir,
Séculaire témoin d'une contrée mythique,
Toi qui vis mourir Louis, naître la République ?
Du fond de son tombeau, plongé dans son sommeil,
Le cardinal est là, toujours Richelieu veille.
Par-delà tous ses vœux tu demeures à jamais,
Symbole du savoir et du génie français.
mal m'en a pris 'jai du quitter l'annexe Paris VI pour le sud, maudit sud, un texte qui aurait dû me rencontrer avant que je ne suive mon chemin de forcat, encore, nous en voulons encore, merci à vos plumes
· Il y a environ 13 ans ·mel
melboulanger
Ouaouh. On a l'impression d'y être!
· Il y a environ 13 ans ·Ton partiel t'a bien inspiré:-)
Ce serait pas mal de lire ce poème en préambule aux étudiants qui arrivent à la Sorbonnne.
fino
Poème qui a germé lors d'un partiel de droit, en panne d'inspiration, dans l'un des plus beaux amphithéâtres de la Sorbonne. A vos notes et commentaires. Merci
· Il y a environ 13 ans ·yousoupov