Souffle égaré

elixir

Sur une peau affolée,

dont les nervures semblent s'entremêler,

courre sans gêne, ton doigt,

me changeant aussitôt en proie.


Je ne suis pas un jouet insouciant,

ni une amoureuse d'un soir,

ou toute pleine d'escient, 

alors nous allons bien voir.


Je préfère à vrai dire être le prédateur,

celui qui est sans peur,

dont le coeur est endurci.


Je n'ai pas menti,

et bien qu'affolée je saurai où aller,

une fois ces battement effrayés affaiblis.


Pas encore assez de mots dits,

pas encore assez de temps passé,

je ne sais pas ce qu'est aimer, 

mais j'espère ne pas laisser ce mot s'échapper.

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