Sous la lumiére des torchères
le_gallicaire_fantaisiste
Dans un monde effroyable de pierres,
Où l'on mène ces airs,
De Guerre, de Guerre, de Guerre,
Où l'on bataille une place,
De Terre, de Terre, de Terre,
Pour qui ce paradis,
Au froid des amours mortes,
Des âmes des enfants disparus,
Des mères à l'allure égarée,
Des pères qui se sont tus,
Sous la fenêtre ouverte,
Des tombes parsèment,
De pierres, de pierres, de pierres,
Les champs de blé, de poussière,
Voilà Ton petit air allant et tes contours,
Tels qu'ils sont vraiment, Tels que je les regarde,
Voilà ! Voilà ! Voilà ! Va-t-en Guerre !
Et tant pis n'est qu'un grain de sable
Que le vent emporte,
Qui re-Tombes encore et encore et encore,
Ailleurs, ailleurs, ailleurs,
Plus avant, pas d'ailleurs,
Plus avenants, tes contours qui grossissent,
J'ai compris tous tes chants,
De pierres, de pierres, de pierres,
Tes discours entraînants dans ma solitude sans fond
Et tes Déesses enfants aux grands yeux
Tombaux, Tombaux, Tombaux
Toutes couvertes de paillettes
D'argent, d'argent, d'argent,
Qui étouffent mes prières
Sous la lumière des torchères,
Voilà, voilà, voilà,
C'est mon corps qui trésaille,
C'est mon coeur qui s'affole,
Sur le trottoir où tombent encore
Des pierres, des pierres, des pierres,
Et si mon coeur entier à froid,
Ton coeur de pierres, de pierres, de pierres,
A tué toute la terre, la terre, la terre,
Entière, Entière, Entière.