Sous le maripa
Jean François Joubert
Là-bas, tu sais, on t'avais dis c'est “le paradis”,
Feu oiseau me fit voir une terre ocre rouge, verte
chaud devant, mon caban tenait tous mes bleus
Quittant un aber, sur la rivière nid de mer ouverte
Iroise turquoise schiste, et le sphinx qui grimace
je ramasse mon sac, le pose sur le dos quitte le nid
un con qu'on pose sur la route de ses souvenirs
compose une parodie oublie le danger du paresseux
Manu, conduit, surpris d'Hêtre voyageur, je voguais hic
Choc,Sous le maripa, arbre séculaire, légende au tronc
Blanc
Paris, le départ il est moins de minuit, extérieur jour
je nage dans l'insouciance, le bain de la chance, pas d'école
Papa vie encore, la plage est pleine de vers arenicola
je porte un sac ouvert sur l'aventure sans devanture là
Rien que la ville de Nantes en magasin, je sais juste
Que
Je suis breton. né dans le lit d'une rivière, un bout de
Mère
Tiens l'oiseau vole, pas d'albatros c'est atrocement long
ce nuage de ouat, pas de watt que la cervelle balade
pas encore malade, je ballade mon insolence, promenade
Même pas peur de traverser l'Océan Pacifique, sympathique
Tic tac, je n'ai pas de montre, mais la transpiration montre
mon malaise de ne pas respirer aspirer de l'air frais
Allez vole l'oiseau de combat, si un pigeon tatoué kamikaze
il arrête le combat, je suis animiste, indien d'essence, oublié
ma descente aux enfers, on m'enferme pas, ou je crise
une pie observe ce drôle de phénomène la harpie, l'arpège
d'oser s'asseoir sur le monde lunaire, et une utopie
l'anarchie des volatiles utile à la paix sir qu'on se paye
je suis suis circonspect pax, et paix, unité, synergie
je travaille à l'école de la vie, l'école de l'envie, cancre
Mon nuage, un regard azur, un pin qui délivre le vent sûr
jaune fluorescent, mon sang, d'encre, ce grappin, mon ancre
je prêche et pêche des vers et oublie la vipère morsure
père dans le jardin d'Eden est là, il souffre comme un goéland
arbre caduque, des pins, des sapins, ce n'est pas noël, pourtant
longtemps, j'ai entendu ta voix, sans connaître ton visage, chêne
Lettre, relation épistolaire, astre solaire,tout s'enchaîne, sans chaine
Tu as la liberté de convoler, et moi d'avaler des cons primés
comprimé extérieur nuit souvenir, je repense au hamac,
Sur le tarmac, j'avais chaud, me demandais “où j'étais”
Cayenne, en mode cheyenne, non pas encore né chien, ni mac