Souvenirs, Souvenirs

ake

Il y a peu je discutais avec une copine dont la mère est psychologue d'une expérience que j'ai vécu et dont je ne vous parlerais pas même si je sais que vous brûlez d'envie de le savoir.

Pas la peine d'insister voyons ! De toute façon le sujet que nous allons aborder est tout aussi croustillant voire même plus !  Donc en conversant avec cette jeune damoiselle je me suis remémorée un moment important de ma vie ; ma thérapie !

Alors ici vous avez deux options soit vous vous dîtes que faisant des études de psychologie à l'époque j'ai entamé une thérapie comme conseillé par mes professeurs  ou qu'au vu de mon état actuel vous voulez pas savoir comment j'étais avant...C'est vous qui décidez.

Bref revenons à notre inconscient.

J'ai entamé une thérapie il y a de cela fort fort longtemps....4 ans pour être exacte...et ne voulant pas faire les choses à moitié j'ai consulté deux psys !

Pas que je sois riche, que nenni ! Mais j'étais étudiante et il faut reconnaître que Poitiers prend soin de la relève et offre des visites chez des professionnels plus ou moins compétents à des tarifs défiants toute concurrence puisque à l'époque c'était....gratuit !

J'ai donc entamé une thérapie chez une psychologue clinicienne qui m'a par la suite orientée chez un psychologue cognitiviste. Je ne connaissais pas trop le fonctionnement de cette discipline mais son explication m'a intéressée du coup j'ai appelé la structure où se trouvait le thérapeute en question.

Suite à mon coup de fil j'ai appris que le psychologue me rappellerait pour que nous fixions un rendez vous plus tard.

Déjà quelle ne fut ma surprise en réalisant que j'allais devoir m'épancher devant un homme mais bon vu la tête de mes profs je savais déjà à quoi m'attendre.

Et là en lecteur habitué aux séries à suspense, vous vous demandez quelle est la finalité de mon propos....le psy en question sera t'il un de mes professeurs ? Un de mes chargés de TD ? Un bellâtre ? Un transsexuel ? Un gay ? UN TROLL ?

Vous allez devoir attendre mes loulous parce que voyez vous j'ai envie de vous le raconter comme je l'ai vécut. Donc mon téléphone sonne et après les présentations d'usage j'apprends que la personne en question est mon psy. On prend rendez vous et à ce stade de l'histoire je me pose exactement les mêmes questions que vous surtout que la voix m'a parut bien agréable au téléphone.

Le jour dit je suis en salle d'attente patientant gentiment avant que le Monsieur à qui je vais devoir dévoiler mes plus noirs secrets, ne vienne me chercher.

Je me revois encore fixer le couloir avec un peu d'appréhension, le cœur battant, les mains moites et le pied tapotant le lino.

C'est alors que je vois une silhouette s'avancer...il est grand...1m90 peut être...battit comme Shemar Moore et avec tout autant de sex-appeal.

Un sourire dévoile ses dents à la blancheur éclatante et lorsqu'il tend sa main vers moi en prononçant mon nom de sa voix suave je me suis déjà liquéfiée sur le sol.

Vous y avez cru hein ? Hé ben non !!!! Mouahahahahahahahahahahaha

La silhouette qui s'avance vers moi est celle d'un mec d'1m65 à tout casser, d'origine maghrébine. Je me lève et le suit dans son bureau, il est plus petit que moi ce qui me fait sourire et pendant que je marche derrière lui je prends le temps de détailler son derrière que je trouve fort bien moulé dans son jean.

Le charme est rompu pour vous mais pas pour moi parce que voyez vous à cette époque je fréquentais un homme de la même taille que lui, moins bien foutu cela dit, mais tout aussi mignon.

Aaah je ne vous l'ai pas précisé mais selon mes critères esthétiques mon psy est CANON.

La peau mate, les lèvres roses et pleine, des yeux couleur caramel, les muscles se devinent sous son t-shirt, les cheveux noirs et drus, les mains propres. Il a le style, sent bon et puis il est dans mes âges.

A l'époque j'avais du mal à imaginer me confier à ce mec...qui était juste TROP BEAU...on aurait été présenté ailleurs qu'ici j'aurais rêvé de sortir avec. Mais le contexte était ce qu'il était pas le cas...le point positif c'est que niveau transfert ça a été, mais alors, super facile.

J'ai tendance à être timide surtout face à un mec qui me plaît j'avais du mal à voir l'issue de cette thérapie mais plutôt que de reculer lâchement j'ai relevé le défi et je me suis confiée à cet homme sur lequel je fantasmais (pendant et hors séance) .Enfin plutôt hors séance vu comment il me travaillait (si seulement) psychologiquement parlant.

Même si la situation n'était pas toujours agréable oui parce que parler à un mec de vos rêves pervers et autre alors que vous rêvez de le mettre dans votre lit, n'est pas chose aisée. J'appréciais nos échanges (transfert quand tu nous tiens) et puis j'aimais qu'il vienne me chercher dans la salle d'attente.

Il m'ouvrait le chemin jusqu'à son bureau et je prenais un malin plaisir à regarder son petit derrière...Aaah ces fesses j'aurais tout donné pour y poser la main.

Le nombre de fois où j'ai rêvé qu'il me renversait sur son grand bureau ou qu'il me faisait chevaucher son corps musclé...

Hum excusez moi je m'égare...

Voilà je voulais juste vous faire partager mes déboires avec mon psy.

Comme vous l'avez constaté j'en parle avec légèreté et je vous évite les histoires de « je vois quelqu'un » vu qu'une personne que vous connaissez tous en a déjà parlé et fort bien d'ailleurs.

Je ne vais donc pas vous dire qu'il ne faut pas avoir honte de faire une thérapie chacun sa perception mais je vous avoue qu'en y repensant le fait d'avoir un psy canon ça aide.

J'ai voulu le contacter après l'arrêt brutal de nos séances mais bon je n'ai pas osé...l'histoire patient-thérapeute, l'éthique, blablabla.

Mais cher ami si vous me lisez et que vous vous reconnaissez à travers ces lignes..vous êtes le psy le plus hot que j'ai eu (en même temps j'en ai eu que deux et vous étiez le seul mec mais là n'est pas le sujet)

Merci pour le matage de fesses à votre insu et pour tous les fantasmes et délires que vous avez pu m'inspirer !

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