Soyons sereins par défaut.

Pour vivre sereinement il faut parfois, enfin souvent, savoir enterrer la hache de guerre.

Parmi toutes les causes perdues, et Dieu sait s'il y en a (en supposant qu'il y ait un Dieu qui sache quoi que ce soit), si un collègue, ou un proche, a décidé que vous étiez un neuneu, même s'il (elle) est limite analphabête (remarquez la faute d'orthographe géniale), rien ne saurait l'en dissuader.

Je ne sais pas si ça vous parle, si vous avez déjà vécu la chose.

J'ai quelques repères, car je lis beaucoup, et bien rien n'y fait, la bête en question vous répétera des consignes de bon sens que vous avez suivies.

Vous aurez beau montrer que vous êtes « honnête homme », expression que j'aime bien, qui signifie que vous faites au mieux pour éviter la paresse intellectuelle, donner des faits, des dates, des arguments, rien n'y fait bordel !

La bêtise peut désarçonner n'importe qui.

Les forts sont ceux qui s'en foutent, pas d'ironie ou d'amertume dans mon propos.

La bêtise, comme la violence d'ailleurs, dépasse l'entendement.

Comme je considère que chacun a sa valeur, je suis sans doute coupable de la chose.

Peut-être que « ceux-là » ont flairé la chose (désolé pour la répétition).

Les sultans auto-proclamés ne connaissent pas tout ça.

Pardonnez-moi de me lâcher un peu, ce sont souvent les plus petits qui repèrent les proies, par définition fragiles.

Si dans l'échelle hiérarchique vous n'êtes pas aux étages supérieurs, vous y avez droit.

Ceux qui acceptent d'être divisés pour être opprimés méritent leur sort.

Pour les lucides non décisionnaires, il faut bien reconnaître que c'est parfois très dur.

Vivement la retraite !!!