Sphère mielleuse

sweet-vanilla

À l'impérial roi qui s’élève au dessus de nous.


Le soleil. Le voilà qui me réveillait de ses doux rayons, caressant mon visage laiteux, faisant ressortir les tâches de rousseurs déposées sur mon nez, mon front, mes joues.

Il entrait dans toute la pièce, créant des ombres sur les murs, réchauffant ma chambre, mon cœur.

Chaud, lumineux, cette sphère mielleuse qui emplit mon corps de bonheur me fis réfléchir...

Je l'aimais ce soleil, bien trop. J'étais née sous lui, un jour de décembre, froid mais ensoleillé. Il avait été là, à m'attendre ; il avait ensoleillé, dès mes premiers jours d'existence, mon visage de poupon. Ainsi, je me souviens me délecter du beau temps les mercredis après-midi de ma tendre enfance, rire aux éclats sous la chaleur estivale, sortir mon nez au premier rayon de ce même soleil qui m'avait vu grandir.

Il y eu des journées où je le maudis, à cause de lui je ne pouvais plus sortir sans ruisseler, la soif m'envahissait plus rapidement, alors je priais parfois pour qu'il disparaisse, qu'il se cache. 

Mais lorsque arrivaient les matins pluvieux, la mélancolie, les orages qui me tenaient enfermée entre ces quartes murs, je me retrouvais triste. Sans toi le monde était fade, grisâtre, morose, une vie sans sel. 


Alors saches-le, monsieur le soleil, tu rends ma vie si joyeuse, si tendre, si douce, tu réchauffes mes peines, tu fait guérir mes blessures, je t'aime et te chéris. Alors, ne disparaît pas, restes, même si beaucoup t'insultent, même si tu est responsable du réchauffement climatique, de pleins de choses. Je t'aime quand même. 


- Ton admiratrice secrète. 

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