*m*

fisodu

et j'ai relu tes mots, tenté de capter l'indicible. j'ai essayé de te deviner, de ressentir toute ta douleur. elle, qui est sans limite, que rien ne calme, je voulais t'en prendre un peu pour te soulager. j'ai fait ce que j'ai pu, mais c'était si peu, si dérisoire. j'ai fait ce que j'ai pu... j'ai fait ce que j'ai pu... 

je me demande maintenant si tu nous vois... si ta douleur s'est évanouie, enfin. comment tu vas ? comment on fait pour se revoir, pour se parler ? je n'ai pas trouvé, je fait ce que je peux.


je me sens perdu et sans filet... de là d'où je suis, j'essaye de survivre, de continuer. sans toi je me trouve sans défense, sans envie, sans entrain. à quoi bon, pourquoi ?


on m'a dit d'être fort, c'est tout... je sais pas ce que ça veut dire. y'a des trucs qu'on peut encaisser et d'autres pas.


pour être tout à fait honnête j'ai reperé un endroit d'où ce sera possible, je suis tenté, un peu, chaque jour, de faire pareil.

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